Le duel des fractures françaises
a bien eu lieu ce dimanche 24 avril.
Comme en 2017, le vent du dégagisme a soufflé sur l’élection.
Emmanuel Macron avait, en 2017, très nettement pris l’avantage sur Marine Le Pen, qu’il avait battue par 66% des voix contre 34%. Cinq ans plus tard, ce duel de nouveau sorti des urnes n’avait pourtant pas grand-chose à voir. Cette fois la candidate du RN pouvait compter sur un réservoir de voix au second tour, … et sur le réservoir des « abstentionnistes républicains ».
Tandis que le chef de l’Etat, lui, savait que même s’il arrivait en tête, une partie de la population demeure en embuscade : convaincue que son programme rime avec blessures plutôt qu’avec espoir. Le duel des fractures françaises était programmé. Fractures au pluriel, car elles sont nombreuses. La France des cadres et des retraités contre la France des employés et des ouvriers, des villes contre la périphérie, de l’intégration européenne contre la souveraineté nationale...
Les factures portent sur les inégalités sociales, sur les questions d’identité, sur l’immigration, mais aussi sur l’intégration de la France dans l’Union européenne, à l’heure de la guerre en Ukraine. Ces fractures sont profondément politiques.
Le fait que Jean-Luc Mélenchon, candidat de la gauche dite « radicale, » ait talonné Marine Le Pen a été extrêmement révélateur : il a bien démontré combien le pays est éclaté, et combien il a été compliqué pour le locataire de l’Elysée de répondre, en deux semaines, à ce vent de protestation massive. De fait, une nouvelle campagne électorale a démarré le dimanche 10 avril au soir, bloc contre bloc. Le bloc, qualifié par la presse, de « bloc de la raison » contre le « bloc de la colère. »
De fait, c’est un troisième bloc a remporté cette élection : le bloc des abstentionnistes. Comme en 1969, trois électeurs sur dix ont refusé de « choisir entre la peste et le choléra. » Ils ont renvoyés dos à dos des candidats, des programmes qu’ils rejettent.
Les forces républicaines traditionnelles ont été submergées.
La vague qui s’était abattue sur le paysage politique français il y a cinq ans avait balayé tout ou partie des forces républicaines traditionnelles. Avec l’affaissement de ces forces « traditionnelles », le front républicain, qui existait depuis la qualification surprise de Jean-Marie Le Pen, n’existe plus. Pour la première fois, l’issue du report des voix au second tour devenait incertaine. C’était confirmé par les sondages qui annonçaient tous, à l’issue du 1er tour, un score indécis et serré : 49/51 et un fort taux d’abstention.
Certes, le candidat-président, le favori des sondeurs et des sondages, avait réussi à polir sa stature présidentielle à la faveur de la crise du Covid-19 et de la guerre en Ukraine. De son côté, l’outsider avait bien réussi à capter au cours des dernières semaines les inquiétudes des Français sur leur pouvoir d’achat, tout en continuant d’assumer à mots feutrés un projet identitaire et souverainiste.
Au front républicain appelé de ses vœux par le premier, la seconde misa l’essentiel son discours sur le dégagisme. En effet, dès le 1er tour elle fut consciente que nombreux seraient « les électeurs de gauche qui ne voteront au second tour pour aller sauver la peau d’E. Macron, qu’ils haïssent… » (sic).
La vague déferlante de l’abstentionnisme et du dégagisme s’est à nouveau abattue hier sur le paysage politique français. Faisant suite à une campagne sans élan, (édito du 11 avril) on pouvait s’attendre à un accident démocratique. Mais, qui se souvient encore du Brexit ?Manifestement des électeurs français ont agi par dépit (6 électeurs sur 10 n’ont pas voté pour E. Macron)…
Bonne lecture : N’hésitez pas à faire connaître notre édito autour de vous.
Pensée du jour : “De tous les conseillers la colère est le pire. » Proverbe français.
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Mutation inter-académique : Confirmation des demandes
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Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures.
fractures françaises
D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes de moins que l’an dernier. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies de toutes les opérations de carrière.
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
fractures françaises
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
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Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
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Tout d’abord, le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! En effet, tout employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des personnels sous sa responsabilité
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