Lettre du SNETAA-FO au Président du Gouvernement.
Avant de penser aux lycées de demain, il faut d’abord les panser !
Monsieur le Président MAPOU, nous vous faisons une lettre…
Que vous lirez peut-être, Si vous avez le temps. Vous n’en aurez peut-être pas forcément le temps ou l’envie, car vous n’avez pas montré, lors des discussions budgétaires, que le sort des élèves et des personnels de la voie professionnelle initiale vous intéressait particulièrement. Mais, peut-être est-ce dû au fait que vous avez délégué ce secteur à la Mme la Vice-Présidente du Gouvernement ?
A l’instar de vos prédécesseurs, vous avez évoqué l’école comme étant un des chantiers auxquels vous vouliez vous attaquer. Le temps des discours de politique générale étant terminé, est venu le temps de l’action politique. Or, c’est bien l’inaction qui a caractérisé la politique menée par tous vos prédécesseurs depuis 2012. Fort de ce constat, le SNETAA-FO, 1er syndicat de l’enseignement professionnel public, demande à vous rencontrer pour vous alerter sur l’état de délabrement des LP calédoniens. Lycées qui scolarisent un lycéen sur deux et dont au moins les deux tiers sont à l’évidence de culture océanienne.
Dans leurs intérêts, et dans celle du pays, il faudrait arrêter au plus tôt les bases d’un pacte sur la transformation à long terme de la voie professionnelle, en commençant tout d’abord par rétablir la confiance. En effet, des engagements fermes ont été pris par le précédent exécutif en faveur de l’enseignement professionnel. La parole donnée n’a pas été respectée (Cf. convention signée en 2018 relative au LP Attiti). Mais, bien évidemment la confiance c’est comme le respect, ça ne s’impose pas… Il faut des « gestes », des actes symboliques qui matérialisent le sérieux de la parole donnée. Tel est l’usage, telle est la coutume !
L’état du délabrement et de la vétusté des équipements de la voie professionnelle montrent le peu d’intérêt du Territoire pour un secteur dont il a pourtant demandé et obtenu le transfert il y a dix ans. Les fonds investis depuis 2012 ont été tellement faibles qu’ils n’ont même pas permis de conserver le patrimoine en l’état. Ces sommes témoignent soit d’une méconnaissance totale de la réalité, soit d’un réel mépris de cette voie d’enseignement, de ses élèves et de ses personnels. Il faudrait investir dans les lycées publics bien plus de deux milliards cfp par an, alors que le Territoire n’a pas été en capacité d’investir la moitié de cette somme depuis 10 ans. Ce qui explique aisément l’état de délabrement que nous connaissons actuellement. Dans ces conditions, pourquoi ne pas envisager un financement spécifique de la voie professionnelle initiale et continue, comme la taxe professionnelle. Les entreprises pourraient apporter leur contribution à la formation des lycéens.
La représentation que le Territoire semble se faire de la voie professionnelle ne peut être ressentie que comme du mépris. Le Territoire laisse entendre depuis dix ans qu’il est « difficile de financer plus » ou que « la dotation de l’Etat est trop faible ». En d’autres termes, ce serait « la faute de l’Etat » … et accessoirement celle des « enseignants qui n’arrêtent pas de râler ».
Or, ce n’est pas en insultant les personnels de la voie professionnelle (PLP) et en contribuant au maintien du déclassement des structures d’enseignement professionnel, que nous attirerons et motiverons des élèves pour leur apprendre des métiers indispensables pour l’économie calédonienne. En dix ans l’exécutif calédonien n’aura abouti qu’à renforcer la méfiance des enseignants à l’idée même d’évolution du système de formation professionnelle et à transformer des PLP, qui croyaient encore au service public et au sens de leur mission, en personnels désabusés et amers.
Tout cela n’est pas à la hauteur des enjeux et de la nécessaire lutte contre les inégalités. Car s’il y a une urgence climatique, dont on peut douter que le Territoire ait pris la pleine mesure (avec une empreinte carbone ramenée au nombre d’habitants qui est supérieure à celle de la Chine), il y a un sérieux risque d’aggravation de l’urgence sociale (réelle délinquance juvénile) si la promesse républicaine n’est pas tenue et si l’École continue d’aggraver les inégalités.
Meilleures salutations.
Jean-Louis GUILHEM,
Co-secrétaire Territorial du SNETAA
Bonne lecture : N’hésitez pas à faire connaître notre édito.
Pensée du jour :“Confiance engendre confiance. » (Proverbe Ecossais)
Vous souhaitez adhérer : Téléchargez le bulletin d’adhésion de l’année 2022.
Retrouver nos précédents éditos :
Mars 2022
M. le Président MAPOU, il faut investir dans la voie professionnelle
Congrès territorial du SNETAA-FO
du 09 au 16 mars 2022
Vie des idées : il faut avant tout créer de nouveaux diplômes
Et si l’autonomie calédonienne n’était qu’une fiction ?
Le jour où le prix du nickel est devenu vraiment fou
Quel bilan tirer de la réforme de la voie professionnelle ?
Port du masque en intérieur : c’est terminé !
Mutations inter 2022 – résultats et recours
du 02 au 09 mars 2022
Du rififi à la tête de la confédération Force Ouvrière
Vie des idées : les temps sont difficiles pour ceux qui prônent la paix
Vie des idées : comme le colibris : éduquons, agissons pour le climat
LPO Michel Rocard de Pouembout : côté pile, côté face
LP Augustin Ty de Touho : côté pile, côté face
Accession à la Hors-classe : Qui ? Quand ? Comment ?
ALP du collège de La Foa : côté pile, côté face
France compétences a accumulé une dette abyssale depuis 2019
Février 2022
Apprentissage : mythes et réalités
Résultats phase inter : ils seront publiés le 9 mars 2022
Audience de rentrée 2022 au Vice-rectorat, suite et fin
Présidentielle 2022 : la mixité scolaire, angle mort des programmes 🗳️
Accession à la classe exceptionnelle : Qui ? Quand ? Comment ?
Audience de rentrée 2022 au Vice-rectorat
Présidentielle 2022 : un quinquennat favorable à l’enseignement privé 🗳️
Quand les PLP sont les nouveaux hussards de la République
Donner du sens à l’orientation par l’initiation aux métiers dès le collège
Le gouvernement local devrait repenser le cadre de travail en LP
Enseignement pro : non à la territorialisation forcée des PLP
Casse de l’enseignement pro : vers une dérégulation des PFMP
Présidentielle 2022 : peut-on parler de politique sur le lieu de travail ? 🗳️
Vie des idées : faut-il sauver les ignorants ?
Le protocole sanitaire à l’école en NC,… modèle pour la métropole ?
fin des vacances d’été
Le rattrapage des pensions : c’est urgent !
3008 : une application d’aide aux victimes de cyberharcèlement
Protocole sanitaire allégé et réactualisé à quelques jours de la rentrée
du 02 au 09 février 2022
Droits et obligations : attentions aux écarts
Le SNETAA exige une véritable revalorisation du point d’indice
Missions du DDFPT : coordonner et impulser une dynamique de travail
Quelle place pour la visioconférence dans le dialogue social ?
AP n° 595 : Famille des métiers … et si on y regardait de plus près
Point presse rentrée scolaire en présence du variant Omicron
Etat d’urgence décrété la veille du point presse de rentrée
du 26 janvier au 02 février 2022
Bilan de la situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie au 1er février
Janvier 2022
du 19 au 26 janvier 2022
Démissions de profs en hausse, l’ÉN ne peut à répondre à ce malaise
du 12 au 19 janvier 2022
Le plan Santé au travail de la fonction publique en passe d’aboutir
du 05 au 12 janvier 2022
L’évolution du mot franglais « Badass » : du voyou à la femme qui …
Evènements sportifs majeurs en 2022 : attention destinations dangers
du 15 déc. 2021 au 5 janvier 2022
Travailler en présentiel et en distanciel … tel est votre devoir !
Le choix assumé « d’emmerder » les non-vaccinés
Les professeurs ne vont pas bien ! Une profession en crise
Vie des idées : Les Princes qui nous gouvernent.
Bonne et heureuse année 2022.
Décembre 2021
Vie des idées : d’une crise à l’autre
PPCR : est-il synonyme d’équité et de progrès ?
RH de proximité : un énième gadget ?
SNETAA-FO : les prochains combats du syndicat
Vie des idées : la santé mentale des élèves est en danger
SST : les effets de la dématérialisation
L’année 2021 se termine : vivement 2022
Passe sanitaire au travail : c’est non, trois fois non
La ligne Vivier est confirmée à la tête du SNETAA-FO
Supplément de l’AP n° 594 : Bilan financier du SNETAA
Le variant-omicron est déjà arrivé sur le Territoire
Maîtres auxiliaires : affectation rentrée 2022
Variant-omicron : prévoir et agir plutôt que de réagir
Premier séjour en Calédonie : préparer-vous !
Livret d’accueil 2022 du Vice-rectorat disponible
L’invisible diversité des structures d’enseignement pro
du 08 au 15 décembre 2021
Transfert de compétences : 10 ans déjà
Audience de fin d’année 2021 au Vice-rectorat
Vie des idées : « Ce soir la France est plus belle …”
AP n° 594 : L’AP magazine n° 594 est disponible
Vie des idées : « référent« , ce à quoi renvoie un signe”
du 1er au 08 décembre 2021
Faire vivre la laïcité dans tous les lycées professionnels
Plan de formation des enseignants pour l’année 2022
Délégation rectorale accordée pour la rentrée 2022
Liberté de circuler en NC : la politique du stop and go
Education nationale : le constat de la défiance des français
Obligations des agents publics : infractions à signaler au juge
Les résultats du bac seront consultables uniquement sur le net
du 24 novembre au 1er décembre 2022
Mutation inter-académique : confirmation des demandes
Vous pouvez nous joindre par mail, téléphone (79.91.42), WhatsApp, ou Facebook.
Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures.
D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes de moins que l’an dernier. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies de toutes les opérations de carrière.
Président MAPOU
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
Président MAPOU
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
Président MAPOU
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
Président MAPOU
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
Président MAPOU
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
Président MAPOU
Tout d’abord, le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! En effet, tout employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des personnels sous sa responsabilité
Président MAPOU
Tout d’abord, le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! En effet, tout employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des personnels sous sa responsabilité