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L’AP magazine n°595 : Famille des métiers

… et si on y regardait de plus près ?


Bonhomme Conclusion L’unité est possible, oui !

L’AP magazine n°595 : « Le monde a changé, il s’est déplacé quelques vertèbres »
Cela pourrait presque ressembler à un constat de campagne. Après « le changement, c’est maintenant », on est passé au « nouveau monde » qui vient de se crasher sur une pandémie. Une mondialisation d’une forme inattendue qui s’est imposée à tous avec la même sidération. Une sorte de société qu’Orwell lui-même n’aurait pas imaginée.
« Le monde a changé », oui. Un monde où chacun semble d’abord exiger d’être protégé avant même qu’on revendique notre liberté pourtant si chérie. Un monde où nous trouvons désormais un lien dans la peur commune d’une maladie qui nous ramène toutes et tous à nos propres archaïsmes, à notre finitude. À la mort. Deux ans déjà que nous vivons sous le joug de ce virus quand les États agissent subrepticement, parfois en dehors de tout entendement. Comme si tous nos fondamentaux avaient explosé.
Le monde a changé car on a vu, ce 13 janvier, tous les syndicats des personnels de l’Éducation nationale appeler ensemble à dire « stop » ! C’est donc possible, oui !
On peut toujours se dire que si la fin justifie les moyens, il n’en demeure pas moins que cette grève s’est fondée d’abord sur ce qui extérieur à nos métiers… pour quelques masques supplémentaires. On peut y voir un État sourd aux cris des gens qui, les premiers, se sont mobilisés en expérimentant les queues en pharmacie, les appels des écoles pour venir chercher immédiatement leur enfant, parce qu’ils se retrouvaient à devoir se transformer en infirmière grattant le nez de leurs bambins chaque jour… une hérésie !
C’est le monde de l’École qui a décidé de mettre un terme à la gangrène du bon sens : STOP à ce cauchemar devenu réel !
Quand on a perdu plus de 25 % de pouvoir d’achat depuis 20 ans, quand on voit nos regards hagards face aux réformes, aux manques de formation, au mépris systémique contre les profs, quand on voit à quel point la perte de sens est réelle chez les professionnels de l’Éducation, on sait maintenant qu’il est possible de se retrouver tous ensemble pour faire aboutir nos revendications.
C’est cet espoir que je veux retenir : ce monde qui a changé peut nous faire changer pour bâtir un autre avenir ensemble.
L’unité est possible, oui ! Et moi, je ne veux pas avoir de gueule de bois. Pour l’heure, « il s’est déplacé quelques vertèbres »
Pascal VIVIER, Secrétaire général
page 03


Bonhomme ConclusionActualités : Quand Pénicaud dépasse la Borne … Et les LP dans tout ça ?

[…] Avec la nouvelle trouvaille du gouvernement, « 1 jeune, 1 solution », les aides de 5 000 et 8 000 euros (contre 4 000 avant) sont prorogées jusqu’en juin 2022. Plan dont le financement sur deux ans s’élève à 6,5 milliards d’euros. Facile dès lors de booster l’apprentissage.
Mais cette progression de 73,7 % est essentiellement due aux entrées dans l’enseignement supérieur, avec une augmentation de près de 130 000 jeunes. Alors que les contrats permettant de préparer une formation du supérieur comptaient pour un peu moins de 40 % des entrées en 2018, ils en représentent près de 60 % en 2020. C’est la part des contrats de niveau bac + 3 à bac + 5 qui s’accroît le plus entre 2019 et 2020 (+ 9 points, de 26 % à 35 %), suivi des contrats de niveaux bac + 2 (+ 2 points, de 19 à 21 %).
Autre élément important à prendre en compte : près de 9 % des apprentis se retrouvent en centre sans contrat, soit quelques 40 000 jeunes qui viennent gonfler les chiffres (et baisser ceux du chômage par la même occasion). Cette situation est facilitée par l’extension à 6 mois de cette possibilité d’être apprentis sans entreprise.
Malgré le battage et les incitations, le taux d’apprentis infra-bac ne progresse que très légèrement, environ 20 000 apprentis supplémentaires. L’orientation vers l’apprentissage post 3e ne concerne que 1 élève sur 20, soit 0,5 % en bac pro et 4,4 % en CAP. La part des niveaux équivalents au CAP ne concerne aujourd’hui que 27 % des apprentis contre 41 % en 2018, pour les bac pros 16 % en 2021 contre 20 % en 2018. Or, la part des 15-17 ans dans les entrées baisse nettement entre 2019 et 2020 (- 10 points) pour atteindre 22 %. Le nombre de nouveaux contrats de cette tranche d’âge recule légèrement (moins 3 %), alors qu’il était stable entre 2018 et 2019. Enfin, la part des 21-25 ans est celle qui augmente le plus ( + 8 points entre 2019 et 2020).
Les filières concernées restent des secteurs historiques comme le BTP, la restauration ou le commerce. Pas étonnant dès lors que le projet d’accord interprofessionnel (ANI) s’intéresse particulièrement à l’orientation des collégiens […]
pages 06 & 07

Bonhomme ConclusionRedonner du sens à l’orientation

Dans un rapport thématique annuel, l’IGESR propose une étude sur « L’orientation de la 4e au master ». Cette étude revient longuement sur le poids de l’histoire de l’orientation et sur la spécificité du système français. Elle rappelle les difficultés de résoudre l’équation de la mise en œuvre d’une véritable démarche d’orientation choisie et d’un accompagnement personnalisé des jeunes avec la nécessité de répondre au besoin du marché de l’emploi et de l’évolution des métiers.
Ce rapport rappelle la vocation des diplômes tels que le BTS créée en 1959 engageant vers des « formations de cadres réclamés par les employeurs ». L’objectif général de l’ouverture vers une poursuite d’étude est l’élévation du niveau de qualification. Et nous ne pouvons qu’en partager l’engouement. Soit.
Les problèmes d’une orientation satisfaisante demeurent malgré le déploiement d’un arsenal d’informations relayées par les différents acteurs du système éducatif.
Des blocages persistent sur une hiérarchie établie dans la société entre les différentes séries. Cela nécessite de repenser notre rapport à l’enseignement où le diplôme ne serait plus perçu comme une fin en soi mais comme un marchepied vers l’activation de savoir-faire et de capacités acquises dans le monde du travail.

De ce fait, l’enseignement professionnel pâtit encore d’une mésestimation qui conduit des élèves de 3e à poursuivre en cycle général sans grande conviction alors qu’ils auraient pu connaître un nouvel épanouissement dans la découverte d’une formation professionnelle. Et pourtant,
 […]
page 11

Bonhomme ConclusionLe SNETAA porte un mandat fort conte les secondes « familles des métiers » !

La dernière vague des secondes par « famille des métiers » s’est poursuivie cette année avec cinq nouvelles familles de métier :
– transitions numériques et énergétiques ;
– maintenance des matériels et des véhicules ;
– réalisation d’ensemble mécaniques et industriels ;
– l’agencement, la menuiserie et l’ameublement ;
– pilotage et maintenance d’installation automatisée.
Depuis 2019, c’est donc 62 bac pro qui ont été regroupés en 14 familles de métiers. À la fin de la mise en place de cette nouvelle organisation de la seconde professionnelle, 30 spécialités de bac pro restent hors famille de métiers […] la formation doit rester spécialisée dès la classe de seconde professionnelle.
Le SNETAA-FO reste donc opposé aux secondes regroupées en familles de métiers qui réduisent le temps de formation professionnelle de spécialités et reculent le palier d’orientation d’un an, réduisant de fait le nombre de classes de seconde ce qui provoque souvent l’augmentation des effectifs par classe et la dégradation des conditions de travail des élèves et des professeurs.
Le SNETAA-FO, syndicat majoritaire de la voie professionnelle et présent sur tout le territoire continuera à mener nos combats syndicaux, à porter les mandats que les collègues se sont donnés et pas les mandats des autres. D’abord en faisant remonter les besoins exprimés par les collègues de terrain, premiers experts qu’il faut entendre car ils veulent remplir la mission que leur confie la Nation : former le travailleur et le citoyen !
Le SNETAA luttera pour faire avancer tous nos dossiers avec la vision volontariste que les collègues ont de leur métier.
pages 17 & 18

Bonne lecture : N’hésitez pas à faire connaître notre lettre quotidienne autour de vous.

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Février 2022

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Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures.

D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes de moins que l’an dernier. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies. En outre, il y a les opérations de carrière.

L’AP magazine n°595

Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs,  les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.

Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.

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Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs,  les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.

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Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs,  les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.

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Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs,  les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.

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Tout d’abord, le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! En effet, tout employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des personnels sous sa responsabilité

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