Supplément à l’AP n°594 :
Bilan moral et financier : 2017-2021.
Le SNETAA-FO sort renforcé et combatif.
Supplément à l’AP magazine n°594 : Élu secrétaire général du SNETAA-FO en décembre 2017, Pascal Vivier représente à la fois la voix et la voie du premier syndicat de l’enseignement professionnel. Et ce ne sont pas les motifs d’intervention qui ont manqué de le faire réagir dès le début de sa mandature ! Revenons avec lui sur ces quarante derniers mois traversés par une marée de réformes, de la « transformation de la voie professionnelle » à la « transformation de la fonction publique » en passant par un projet de refonte des régimes des retraites, des pics de violences qui ont meurtri les établissements et choqué l’opinion publique, jusqu’à cette période de crise sanitaire au cœur de laquelle l’École a été centrale avec les conditions d’accueil des élèves et des personnels, le suivi de l’enseignement à distance et les modalités de certification
Pascal, te voilà depuis plus de 3 ans à la tête du SNETAA.
L’entrée en matière de ta mandature s’est portée sur un dossier de poids, celui de la « transformation de la voie professionnelle ».
Tout d’abord, comment se sont passés les échanges avec le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer ? As-tu remarqué une évolution des rapports entre le SNETAA et le ministre, son équipe, tout au long du traitement du dossier de cette réforme ? D’abord, je fais la différence entre l’homme et le ministre. Je le connaissais depuis notre première rencontre quand il était recteur en Guyane ; ça me permettait de ne pas m’attacher à ce que d’autres avaient décidé d’en dire ; notre indépendance stricte à l’égard des politiques est assez naturelle, instinctive chez moi. Il faut dire que j’avais suivi le secrétaire général du SNETAA à l’époque du ministre Claude Allègre et ça m’a beaucoup instruit. Sur l’indépendance. Sur le respect de la République. Je travaille sur ou contre les projets, je me bats pour convaincre, faire connaître qui sont les personnels de l’enseignement pro, ce que nous attendons et l’importance de la mission dont la Nation nous mandate. Peu de collègues imaginent que le métier de PLP est si mal connu voire inconnu, y compris au sein de l’Éducation nationale […].
Nous n’avons encore que peu de recul sur la mise en œuvre de cette réforme, qui présentera à l’examen final du bac professionnel son premier contingent en juin 2022, mais quels sont les premiers constats que tu peux établir sur l’exercice des nouveaux enseignements ? D’abord, pour nous, c’était défendre les postes, l’emploi, j’insiste ! C’est une sacrée bataille que celle de l’emploi. C’est la mère des batailles pour tout syndicat qui représente réellement, majoritairement, les personnels. Nous avons cette responsabilité et nous l’assumons pleinement. Ensuite, cette réforme s’appuie sur un postulat, une idée fausse mais portée depuis 40 ans par l’ensemble des politiques, tous partis confondus : le développement de l’apprentissage et sa mise en concurrence « déloyale » avec l’enseignement professionnel initial public et laïque […].
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Qu’en est-il de la formation des PLP ?
On parle beaucoup de la formation des élèves, bien entendu, mais qu’en est-il de celle des enseignants et notamment des PLP ? Elle n’est pas beaucoup plus glorieuse que celle de nos élèves, dans le sens où la formation des PLP doit répondre aux besoins et au fonctionnement des LP, de leur public, et non pas être noyée dans les formations INSPÉ destinées aux collègues certifiés et agrégés. L’entrée dans le métier ne peut pas se faire « hors sol », elle doit pouvoir s’appuyer sur des repères, des méthodes,
des approches spécifiques afin de pouvoir bâtir sa propre expérience tout au long de sa carrière. Et associé au manque de formation, on ne doit pas oublier le manque de places aux concours qui oblige aux recrutements massifs de contractuels. Nous avons fait des propositions concrètes mais le ministre qui semblait intéressé ne s’en est pas saisi […].
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2018 et 2019 ont été émaillées par une escalade de la violence…
Les conditions de travail des enseignants ont marqué l’actualité à de nombreuses reprises. 2018 et 2019 ont été émaillées par une escalade de la violence : intrusions dans des établissements, actes d’incivilité, d’agressions, attentats… Une véritable loi des séries de Toulouse à Conflans-Ste-Honorine, en passant par Champigny, Villeneuve-sur-Lot, Stains, Besançon, Créteil… Aucune académie n’est épargnée. Le SNETAA avait publié une lettre ouverte au ministre en février 2018 « Nous pouvons tous basculer en Gallieni ». Un appel à la prise de conscience de l’institution mais surtout une grosse secousse dans la société avec l’effroyable assassinat de Samuel Paty. Où en sommes-nous actuellement ? Ces déchaînements de violence ont montré à quel point notre École a trop longtemps souffert d’un manque de considération mais aussi peut-être a-t-on laissé pénétrer des idéologies néfastes. La politique du silence, du camouflage a volé en éclats […].
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L’image des syndicats ne cesse d’être écornée dans la société.
Et pourtant, l’action syndicale reste un point de repère des salariés pour alerter, dénoncer et faire respecter les droits de chacun et améliorer les conditions de travail. Pourquoi une telle contradiction ? Comment retrouver l’adhésion des salariés ?
Ces derniers mois, le SNETAA a syndiqué des centaines de nouveaux adhérents, c’est que notre syndicat est porteur de la vraie voix des PLP, des CPE, des professeurs contractuels et plus largement des personnels de l’enseignement professionnel. Le syndicat ne doit pas être une coquille vide à l’instar de certains groupes politiques, qui revendique « vainement » en radicalisant son discours pour plaire… à des minorités.
Le SNETAA est un syndicat majoritaire, il n’a pas à faire de la retape. Le syndicat, c’est l’outil au service des personnels ; nous avons comme devoir d’être au contact des collègues, sur le terrain et de porter leur voix, pas celle d’un appareil qui tourne sur lui-même […].
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Quels sont les combats à venir pour le SNETAA ?
Quelles sont les priorités dans les prochains mois ?
Les combats sont tellement nombreux et imbriqués les uns aux autres. Travailler ardemment pour peser pour la prochaine rentrée scolaire avec d’autres perspectives.
C’est faire appliquer sur le terrain les textes que nous avons réussi à faire naître. Il y a trop de résistance dans les établissements où on observe de plus en plus une autonomie du chef d’établissement qui aménage les décrets dans une cuisine interne pas toujours impartiale et pas toujours dénuée d’intérêts particuliers.
C’est vrai pour faire appliquer les grilles horaires : quand je vois que, dans certains établissements, les heures AP ne sont aux emplois du temps ni des élèves ni des professeurs ; que les horaires ne sont pas respectés pour la co-intervention ou le chef-d’œuvre, que la répartition se fait en catimini pour satisfaire quelques-uns contre le plus grand nombre. Les batailles dans les établissements sont devenues un enjeu incontournable […]
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Bilan moral et financier du SNETAA.
Au cours de ces quatre années scolaires écoulées, la volonté de Pascal Vivier, secrétaire général, et des deux trésoriers nationaux qui se sont succédés, Thierry Henique et Patrice Meric, a été de gérer efficacement les fonds du syndicat tout en maintenant notre activité et en confortant les comptes académiques afin de favoriser les actions au plus près des adhérents. Ainsi le total des soldes académiques est passé de 184 063 € au 31 août 2018 à 264 197 € au 31 août 2021.
Les résultats de l’exercice comptable sont passés en 4 ans d’un déficit de 58 408 € à un excédent de 545 071 €.
À la fin de ce mandat, on peut affirmer que le syndicat est en meilleure santé financière grâce aux orientations budgétaires décidées par le secrétariat national, qu’à son début.
Suite à cette présentation, nous proposons à chaque congrès académique d’approuver les comptes annuels faisant apparaître un excédent de 545 071 €.
Le bilan comptable et ses annexes seront à disposition des participants au congrès de Ronce-les-Bains. […]
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Bonne lecture : N’hésitez pas à faire connaître notre lettre quotidienne autour de vous.
Pensée du jour : « Sans effort et combat, il n’est point de vertu.»
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- Revue de presse du SNETAA du 8 au 15 décembre 2021
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- Revue de presse du SNETAA du 1er au 8 décembre 2021
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- Education nationale : le constat de la défiance des français
- Obligations des agents publics : infractions à signaler au juge
- Les résultats du bac seront consultables uniquement sur le net
- Revue de presse du SNETAA du 24 novembre au 1er décembre
- Confirmation des demandes de mutation inter-académique
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Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures.
D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes de moins que l’an dernier. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies de toutes les opérations de carrière.
supplément à l’AP n°594
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
supplément à l’AP n°594
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
supplément à l’AP n°594
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
supplément à l’AP n°594
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
supplément à l’AP n°594
Tout d’abord, le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! En effet, tout employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des personnels sous sa responsabilité