Analyse du 1er tour des présidentielles.
Quelles sont les attentes des électeurs ?
Que proposent les qualifiés pour le second tour ?
Présidentielle : autopsie d’une campagne bizarre.
Au fait,… qui se souvient vraiment du Brexit ?
Après le dégagisme de 2017, un palier semble avoir été franchi. La campagne s’est déroulée dans une indifférence inédite. Certes, Mélenchon et Zemmour ont animé la campagne présidentielle, mobilisé des fans et des idées. Hommes aux antipodes sur le fond mais présentant bien des caractéristiques communes. Le goût du verbe et de l’idéologie, le sens du spectacle, la capacité à entraîner et à mettre des idées sur la table. Ils ont été les seuls à faire le plein dans des meetings, les seuls à s’emparer des réseaux sociaux, comme d’un nouveau terrain de jeu. Hommes de campagne assurément. Ils ont mobilisé « sur le mode du rejet et de l’inquiétude plus que de l’envie », souligne Brice Teinturier d’Ipsos dans « Le Monde ».
Mais, les deux candidats qui ont toujours été en tête des sondages que sont Macron et Le Pen ont fait le choix inverse. Ces deux derniers sont l’inverse des deux autres. Sans fan-club, sans meetings débordants, sans politique, et partant sans vraie envie non plus. Sans élan, on pouvait s’attendre à un accident démocratique.
Pouvait-on dire « stop, don’t look up » ? Certes, cette campagne présidentielle a été « ennuyeuse », « inexistante », « pas au niveau ». A force de se désintéresser, les électeurs ont peut-être laisser passer des choix qui ne sont pas les leurs, quels qu’ils soient, bien sûr. D’ailleurs, qui se souvient du Brexit ?
Les fautifs sont les candidats, c’est entendu, a fortiori sans débats. Les sondages qui « se trompent tout le temps » ou signifient au contraire que « tout est joué ». Les journalistes, forcément pointés, qui ne retiennent que les polémiques. Prendre acte du désintérêt ou le favoriser ? Chaque électeur a eu le choix !
Aurons-nous une « république en marche arrière » ?
Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont bien sûr en tous points opposés. Le premier a choisi une non-campagne, perçue par beaucoup comme le refus de se mettre à leur hauteur ; la seconde a choisi de la faire souterraine, tout sourire sur les marchés, des selfies à foison. Mais tous deux ont fui l’idéologie. Et de gauche et de droite pour le président sortant, empruntant formules et propositions dans tous les camps. Sans aspérités pour la candidate RN s’attachant à cacher, ou gommer, les irritants de son programme.
Ils ont joué de leur personne, seuls ou quasi, plus que de leurs idées, corrigeant surtout les traits d’image qui, disait-on, les pénalisaient. Emmanuel Macron, sourire indulgent et slogan rassembleur, «Nous tous», sur ses affiches de campagne. Marine Le Pen parlant d’elle, mère célibataire, comme pour faire entendre aux Français qu’elle était bien comme eux. Le tout a connu des fortunes variées, mais a répondu de la même stratégie.
Démobiliser l’adversaire plus qu’exciter ses propres troupes. Marine Le Pen a tour à tour tenté de décourager les électeurs de Zemmour, de Pécresse puis de Macron. Emmanuel Macron ceux de Pécresse puis de Le Pen. Campagnes dépolitisées dans un moment qui l’est aussi. Electoralement, c’était manifestement une stratégie gagnante, mais il est où l’élan dont ils auront besoin après, lors du troisième tour ?
Analyse des discours et programmes des « qualifiés ».
Que proposent ces candidats pour la voie technique ?
L’actualité souligne chaque jour à quel point la question des compétences est au coeur de notre souveraineté. Il est donc urgent d’asseoir les transformations de notre société sur un « espace d’éducation et de formation performant ». In fine, l’avenir de la France dans le monde est directement liée à son ambition éducative.
Quelle ambition, les qualifiés pour le second tour des élections présidentielles, ont-ils pour l’enseignement professionnel initial. Ont-ils pour ambition de réparer l’ascenseur social ? Veulent-ils vraiment en finir avec le chômage des jeunes, en passant d’un droit formel à un droit réel à la formation ?
Pour instaurer ce droit il faut sortir du système élitiste actuel. Or, rien n’apparait dans leur programme qui permette de le penser ! Il faudrait moins juger les jeunes sur leurs savoirs, et plus sur leurs compétences, leurs aptitudes et leur savoir-faire. De fait, il faut donner à la voie technique et professionnalisante la reconnaissance qu’elle a dans d’autres pays développés. La voie technique et professionnalisante est hélas encore considérée comme une voie inférieure à la voie académique.
Et ce n’est pas en développant l’apprentissage des jeunes ou en transférant la formation professionnelle initiale au Ministère du Travail qu’on va réparer l’ascenseur social. En France, cette voie de formation demeure encore sous-développée, sous-investie par l’immense majorité des décideurs qui viennent de la voie académique et sélective. La voie pro n’a jamais été pensé comme un modèle d’excellence. Pourtant, c’est bel et bien cette voie qui permettra de réparer un ascenseur social qui est en panne depuis 30 ans.
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Pensée du jour : “je hais ces cœurs pusillanimes qui pour trop prévoir les suites des choses n’osent plus rien entreprendre. » Molière. Les Fourberies de Scapin. 1671.
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du 24 novembre au 1er décembre 2022
Mutation inter-académique : Confirmation des demandes
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Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures.
D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes de moins que l’an dernier. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies de toutes les opérations de carrière.
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
Résultats des Présidentielles
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
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Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
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Résultats des Présidentielles
Tout d’abord, le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! En effet, tout employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des personnels sous sa responsabilité
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