Votre revue de presse du SNETAA-FO
RDP du 23 au 30 novembre 2022
Dans votre revue de presse cette semaine...
Lorsque les autres organisations syndicales se satisfont d’un « desserrage du calendrier » et d’un « maintien d’une expérimentation » qui permettent que la globalisation du projet de s’applique pas à l’ensemble des établissements à la rentrée 2023, le SNETAA-FO reste mobilisé pour que le LP maintienne et renforce ses moyens dans TOUS les établissements, afin de donner une véritable chance à TOUS les jeunes de réussir leur avenir !
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SELECTION du SNETAA Nouvelle-Calédonie
La voie des parents : Entretien P. Vivier, « Les entreprises aux enfants dès 14 ans, c’est toujours une idée pour les « enfants des autres », rarement pour les siens », 11/22
Le Monde : “Enseignement pro : « La réforme annoncée risque de déstabiliser une voie de formation sans rien régler des enjeux fondamentaux », 22/11/22
Libération : Apprentissage dans le supérieur : les dérives d’une «réforme open bar», 24/11/22
ToutEduc : Pour justifier l’allongement des périodes de formation en entreprise des élèves des LP, 23/11/22
Le Café Pédagogique : Voie professionnelle : L’intersyndicale éclate, 25/11/22
AEF : « Le premier challenge est de s’assurer que les agents aient compris comment et pourquoi voter » (Ch. Grolier, FGF-FO)», 23/11/22

novembre 2022
Entretien P. Vivier, «Les entreprises aux enfants dès 14 ans, c’est toujours une idée pour les enfants des autres, rarement pour les siens»,
Vous avez pris position contre la prochaine réforme de l’enseignement professionnel telle que la souhaite le président de la République. L’augmentation du temps de stage pour les élèves, au détriment du temps consacré aux enseignements généraux, apparaît comme la principale mesure de cette réforme annoncée. Pourquoi s’y opposer ? A première vue, plus de terrain, plus de temps dans le monde professionnel, semble être une voie à suivre, qui va dans le bon sens, pour une meilleure préparation des jeunes à leur entrée dans le monde du travail…
Quand vous dites que ce sont des annonces du président de la république, je crois que – comme pour des textes sacrés – il y a le texte et il y a son interprétation. L’interprétation, c’est la ministre déléguée qui la donne et j’observe de façon factuelle que c’est cette lecture qui fait l’unanimité contre elle. Y compris des organisations syndicales de l’enseignement privé et de l’enseignement agricole. Vous parlez de « bon sens » quand j’en suis le premier adepte. Toutefois, si on reprend les réussites de l’enseignement professionnel et quand la ministre ne pointe que des échecs dont les LP sont rarement responsables, j’invite tout le monde à revenir au bon sens en effet. C’est quoi ? des élèves qui suivent un cursus en CAP ou en baccalauréat professionnel qu’ils valident après avoir effectué 20 à 22 semaines de stages. Soit presque 6 mois en entreprises (PFMP) !
Ce que l’on observe, tous les jours dans nos lycées, ce sont des élèves qui nous arrivent après la 3e avec de grandes difficultés scolaires, parfois cumulant avec des difficultés sociales. Souvent, oui, des enfants « cabossés » par la vie. Cela signifie que le collège unique 1/ ne parvient pas à donner un savoir scolaire minimum aux jeunes 2/ qu’il ne parvient pas à repérer d’autres talents chez les enfants en dehors de savoirs académiques. selon nous : c’est l’urgence à s’occuper. quelle est la place de l’école dans notre société ? Pour quoi faire ? quoi transmettre ? A quoi doit aboutir le collège pour TOUS les enfants ?
Les jeunes qui sont en LP sont partout reconnus comme de bons […]

publié le 22/11/22
Enseignement professionnel : « La réforme annoncée risque de déstabiliser une voie de formation sans rien régler des enjeux fondamentaux »,
On voit mal en quoi le renforcement de l’alternance et la baisse de l’enseignement général permettraient de répondre aux besoins de main-d’œuvre nécessaire à la transition écologique, estime un collectif d’enseignants et de chercheurs dans une tribune au « Monde ». L’enseignement professionnel est rarement au centre des débats éducatifs. Enseignement populaire par son recrutement, il intéresse peu les classes moyennes et les élites qui le connaissent mal.
Les annonces du président de la République concernant la réforme de l’enseignement professionnel suscitent aujourd’hui des inquiétudes légitimes.
Le projet s’organise autour de trois idées centrales : réintroduire une orientation précoce dès la 5e, accroître les périodes de stage, diminuer la part des enseignements généraux.
Il s’accompagne d’un « meccano » institutionnel, avec l’annonce de la double tutelle de l’EN et du ministère du travail. Etrange décision, qui réintroduit un débat tranché en 1920 [année de la création d’un sous-secrétariat d’Etat de l’enseignement technique rattaché au ministère de l’instruction publique] ! Il s’agit d’étendre le modèle de l’apprentissage – dont le succès récent doit pourtant être nuancé, puisqu’il concerne surtout les étudiants de l’enseignement supérieur et repose sur un financement public très coûteux (11 milliards d’euros en 2021).
A la différence de l’enseignement général, l’enseignement professionnel est soumis de longue date à des logiques différentes, parfois contradictoires.
A l’objectif d’insertion professionnelle s’ajoute celui de la poursuite d’études supérieures. L’offre et la reconnaissance des diplômes varient selon les branches professionnelles. Loin d’être uniforme, il est caractérisé par une grande diversité.
Démocratisation scolaire
En bac pro, quatre spécialités (commerce/vente, services, carrières sanitaires et sociales, électricité/électronique) regroupent 56 % des 511 800 élèves. Sa diversité s’explique aussi par un tissu économique et social différent d’une région à l’autre. Enfin, la ségrégation sexuée y est forte, avec des filières quasi exclusivement féminines […]

publié le 24/11/22
Apprentissage dans le supérieur : les dérives d’une «réforme open bar»,
Dopée par un dispositif promis par E. Macron dès 2017, l’alternance profite à certaines entreprises qui y voient une main-d’œuvre peu chère et à des centres de formation qui s’organisent pour mieux profiter du système. «Libé» révèle les dessous de cette politique publique, non contrôlée, dont l’un des principaux effets est d’engraisser les fonds d’investissement.
«Jamais une politique de soutien à l’emploi n’a été aussi coûteuse pour les finances publiques. Ce sont des milliards d’euros de deniers publics qui partent en pure perte. Sans aucune régulation derrière !» Ces mots, forts, viennent d’un haut fonctionnaire, tenu au devoir de réserve. De ceux qui n’aiment pas les polémiques et tiennent plutôt les journalistes à distance. Sauf que là, la moutarde pique trop : «Il faut ouvrir le capot de ce beau discours sur la hausse de l’apprentissage.» […]
A qui profite cette politique publique qui aura coûté 11,3 milliards rien que sur l’année 2021 ? «Parlons plutôt d’un investissement, et non d’une dépense», se défendent les architectes de la réforme. Vraiment ? Libération révèle comment depuis quatre ans ces milliards d’euros d’argent public viennent surtout engraisser les fonds d’investissement qui achètent les organismes de formation. L’apprentissage est un filon qui rapporte très gros. Et il est facile de tirer sur les coûts vu le peu de régulation. L’Etat laisse faire des abus en tout genre. Du côté des employeurs, aussi. Les apprentis sont la nouvelle main-d’œuvre bon marché et corvéable. […]
L’argent de l’alternance profite effectivement à tous. […]

publié le 23/11/22
Pour justifier l’allongement des périodes de formation en entreprise des élèves des LP,
… Carole Grandjean avait évoqué, devant les sénateurs, le 14 novembre, des études scientifiques qui montrent une amélioration de l’insertion professionnelle proportionnelle à la durée des stages. ToutEduc a demandé ces études. Le moins qu’on en puisse dire est que la réponse est décevante. D’autres devraient nous être envoyées, mais si elles tardent à l’être, c’est sans doute qu’elles ne sont pas disponibles, ni pour nous, ni pour la ministre et que celle-ci a eu recours, un peu facilement, à un argument souvent utilisé par JM Blanquer, la science pour valider une décision politique.
On a vu la fragilité de ces arguments. Les apprentissages précoces étaient justifiés par des études américaines brandies par l’Institut Montaigne et des chercheurs français comme Marc Gurgand avant que celui-ci en reconnaisse la faiblesse. Ce même Institut Montaigne avait favorisé une méthode de lecture fondée sur la science, celle d’ « Agir pour l’école », qui s’est effondrée. Les jeux sur les syllabes inventés par les équipes de Johannes Ziegler et de Stanislas Dehaene sont décevants, les bénéfices des dédoublements sont, le plus souvent, très faibles, voire inexistants, etc.
Malgré les usages indiscrets qui sont faits de positions scientifiques présentées comme indiscutables, et qui sont très loin de l’être, il n’est pas question de nier l’importance de la science. […]

publié le 25/11/22
Voie professionnelle : L’intersyndicale éclate,
«C. Grandjean vient de gagner contre les PLP », écrit le Snetaa Fo, à la sortie de la réunion de l’intersyndicale de la voie professionnelle du 23 novembre. « Après la mobilisation historique du 18 octobre, du 17 novembre et de la manifestation nationale du SNETAA-FO qui a réuni plus de 2 000 PLP, l’intersyndicale vient de caner !» Le Snetaa Fo, qui avait déjà organisé une manifestation le 19 novembre quand l’intersyndicale manifestait le 17, quitte l’intersyndicale de la voie professionnelle. La raison donnée est la participation des autres organisations syndicales à une réunion au ministère le 25 novembre sur un état des lieux de la voie professionnelle. Cette décision affaiblit fortement le mouvement de lutte contre la réforme, même si le Snetaa « poursuit le combat ». C’est le second syndicat à quitter l’intersyndicale après le Sgen Cfdt. Et c’est surtout le premier syndicat de la voie professionnelle qui s’en va. L’intersyndicale continue à réunir le Snuep fsu, la Cgt, l’Unsa, le Snalc, Sud et la Cnt. « Le MEN a enfin concédé un premier recul en convoquant, dès vendredi, une réunion d’échanges sur la situation de la voie professionnelle hors cadre du projet de réforme. Être reçu par le ministère de l’ÉN était une de nos revendications, c’est pourquoi nos organisations syndicales s’y rendront pour porter nos revendications », explique l’intersyndicale. Elle « maintient sa volonté de continuer les luttes et appelle les collègues à poursuivre la mobilisation sous des formes diverses et variées pour montrer leur opposition résolue contre ce projet…. […]

publié le 00/11/22
« Le premier challenge est de s’assurer que les agents aient compris comment et pourquoi voter » (Ch. Grolier, FGF-FO) »,
Le 8 décembre 2022, se tiendront, pour 5,6 millions d’agents, les élections professionnelles dans les trois versants de la fonction publique, qui ont lieu tous les quatre ans. Un scrutin aux enjeux particulièrement importants cette année : outre le taux de participation, qui est passé sous la barre des 50 % en 2018, de nouvelles instances de dialogue social issues de la loi Fonction publique de 2019 (comités sociaux et CAP aux compétences réduites) vont être installées. […] Aujourd’hui, Christian Grolier, secrétaire général de la FGF-FO, troisième organisation sur les trois versants avec 18,1 % des voix.
AEF info : Le précédent scrutin, en 2018, avait eu lieu au début du premier quinquennat d’E. Macron, marqué notamment par un objectif de 120 000 suppressions de postes, le programme Action publique 2022, la suspension de l’application de PPCR, l’instauration d’un jour de carence… Depuis, la loi de transformation de la fonction publique est entrée en application et la crise sanitaire poussé le gouvernement à revoir son approche de la fonction publique. Quels sont pour FO les principaux enjeux des élections professionnelles de décembre 2022 ?
Christian Grolier : Paradoxalement, le contexte n’a pas tant changé que cela. Les mêmes problématiques demeurent pour les agents : les conditions de travail liées au problème d’effectifs et les salaires. Et ce malgré la crise sanitaire et la sensibilisation en cours sur la sobriété énergétique. Cela étant dit, l’enjeu principal pour nous est la complexité du scrutin, donc la participation dans un contexte général de perte d’intérêt pour le collectif, notamment de la part des jeunes générations.
Globalement, la généralisation du vote électronique est synonyme de perte de participation. Nous l’avons constaté au MEN lors des précédents scrutins et au ministère de l’Économie et des Finances ainsi qu’à la CNRACL, il y a 18 mois. La procédure de sécurisation du vote électronique, aussi (mails, codes de sécurité, mot de passe), peut dissuader, d’autant que les cas de figure diffèrent selon les administrations et que l’illectronisme perdure, notamment dans certains territoires d’outre-mer.[…]
Quoi qu’il en soit, FO reste attachée à une fonction publique de carrière, au triptyque de neutralité d’accès à l’emploi public via le concours, la catégorie qui correspond au diplôme et une grille indiciaire dont les indices de pied et de haut de corps doivent être les mêmes partout même si le cadençage peut être différent en fonction de l’histoire des corps. Nous ne pouvons pas continuer la politique salariale que l’on connaît depuis 20 ans, qui fait la part belle à l’indemnitaire et affaiblit énormément le pouvoir d’achat en cas de maladie ou de retraite. […]
Je rappelle tout d’abord que FO n’a jamais été demandeuse du calcul de la représentativité par le biais de l’élection. Nous n’avons, au niveau de la confédération, pas signé la position commune de 2008, sur le calcul de la représentativité par les élections. Depuis, nous participons au jeu électoral mais l’employeur public émet des règles différentes selon les instances. […]
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La médecine préventive, c’est pas du luxe !
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Décembre 2022
du 23 au 30 novembre 2022
Apprentissage : embarrassantes reconversions 
Novembre 2022
Mensuel du Snetaa-FO – Novembre 2022
Edito Spécial : Elections Professionnelles
Apprentissage : dérives d’une réforme open bar
Grève Soenc-Fédé-Cogétra : la position de 
Intersyndicale : « vendredi noir » pour les PLP 
De nombreux clichés entourent les lycéens pro 
du 16 au 23 novembre 2022
Les inégalités sociales se reproduisent à l’école 
Burn out – épuisement professionnel 
CCE : PAF 2023 et calendrier 2024 
CLR : risque de cessation de paiement ? 
Communiqué : la mobilisation ne faiblit pas 
Infos pratiques : MAD-NC 2023 
Réforme : Protection Sociale Complémentaire 
Défense des LP : forte mobilisation 
du 8 au 16 novembre 2022
Territoriaux : revalorisation du point d’indice 
AP600 : SPECIAL MUTATION 
Mutation INTER 2023 : ouverture de SIAM
Enseignants – crise de recrutement 
Laïcité : la circulaire Ndiaye est-elle à la hauteur ? 
Dystopie : qu’est-ce que c’est ? 
Réforme du collège : ouvrir un débat de 50 ans 
Accros aux news … Faites la diète ! 
Indemnité de résidence : affecté dans une COM ? 
du 26 octobre au 8 novembre 2022
USA : les républicains en croisade contre l’école 
Brown-out : la perte de sens au travail 
CNR Education : une légende élyséenne 
IFCR : vous changez de résidence ? 
Examens session 2022 – calendrier général 
Maîtres Auxiliaires : les concours de PLP 
Mouvement INTRA – rentrée de février 2023 
Force ouvrière défend vos droits et revendique 
Octobre 2022
Mensuel du Snetaa-FO – Octobre 2022 
Cartographies des instances de dialogue 
M. Bloch : quelle réforme de la voie pro ? 
du 19 au 26 octobre 2022
Listes électorales : résultats du tirage au sort 
L’empathie : une qualité innée mais sélective 
Maîtres auxiliaires : bilan des promotions 
LP Attiti : bilan du COPIL du 24 octobre 
Maîtres Auxiliaires : bilan des promotions 
Projet : récréations surveillées par les profs 
Grève générale dans l’éducation 
Innover relève de la recherche 
Communiqué de l’intersyndicale voie pro 
du 12 au 19 octobre 2022
Mutations : mouvement inter 2023 
Maitres Auxiliaires : promouvables 2021-22 
Mettons un terme au silence de P. Ndiaye 
Lettre ouverte du SNETAA aux PLP 
Très forte mobilisation pour défendre les LP 
AP n°599 : spécial grève 
ORS : suivi des élèves en PFMP 
Ceux qui partent : « l’école est finie » 
Actes sexistes : la lutte est difficile 
du 5 au 12 octobre 2022
Vie des idées : le devoir de vigilance 
Apprentissage ou voie pro ? 
Bruno Latour : penseur de la crise écologique 
France : le poids des diplômes 
Libertés syndicales méprisées par le MEN 
Vos droits : ORS et journée de solidarité 
du 28 septembre au 5 octobre 2022
LP Pétro Attiti : côté pile/face 
OCDE : nos salaires toujours à la traîne 
LP Auguste Escoffier : côté pile/face 
SEP du LPO du Mt Dore : côté pile/face 
Voie professionnelle : la force des atypiques 
Vos droits : la prime d’attractivité 2022 
Septembre 2022
Mensuel du Snetaa-FO – Septembre 2022 
Aout 2022
Mensuel du Snetaa-FO – Aout 2022 
Vous pouvez nous joindre par mail, téléphone, WhatsApp, Facebook.
Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures. D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes de moins que l’an dernier. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies de toutes les opérations de carrière.
30 novembre 2022
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière.
30 novembre 2022
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.