I – L’avenir de la Caisse Locale de Retraite
(des fonctionnaires territoriaux)
est pour le moins compromis
« Au rythme actuel la CLR sera en cessation de paiement en juin 2023″ (sic)
Les pensionnés de la fonction publique territoriale dénonce « la déchéance financière » de la CLR, dont le portefeuille était de 25 milliards de francs CFP en 2000. Il est en septembre 2022 de moins de 2 milliards.
Si rien ne change, la CLR, qui finance les retraites des fonctionnaires, risque la cessation de paiement l’an prochain. Le régime de la CLR est déficitaire depuis l’an 2000. Il enregistre plus de bénéficiaires que de cotisants. La situation actuelle de la caisse est stressante pour les actifs comme pour les retraités.
Sombre perspective
Il y a lieu de s’inquiéter de la situation critique de la caisse locale des retraites. Les retraités commencent à se demander qu’elle va être le montant de leur retraite dans les années à venir. Continueront elles à être indexées au taux de 1,73 ?
Si aucune solution n’est trouvée, la CLR sera en cessation de paiement en juin 2023. « Quand vous savez qu’en trésorerie, on a 1,9 milliard de francs et qu’on paie 1,5 milliard de pension par mois, c’est la « cata » la plus totale », martèle Dominique Frontier, secrétaire général du syndicat des retraités.
Les erreurs de gestion de cette caisse ne sont pas récentes : Cette caisse est gérée de façon paritaire, c’est à dire à parité, entre des syndicats locaux et des représentants des collectivités locales. Certes, une réforme a été mis en place en 2014, et les taux de cotisations ont régulièrement augmenté depuis cette date. Mais, cela n’a pas permis de régler le problème de fond : les fonctionnaires territoriaux partent bien trop tôt à la retraite. Conséquence : cette année il y a une personne retraitée pour deux personnes actives.
A l’instar de la CAFAT, les comptes de la CLR sont dans le rouge. Ces données démontrent les dangers de l’entre-soi pratiqué depuis des décennies dans les conseils d’administration des organismes parapublics calédoniens. Syndicalistes, représentants des employeurs, membres du Gouvernement et du Congrès ont tous fait preuve d’une totale incapacité à gérer les cotisations sociales en « bon père (bonne mère) de famille ».
Téléchargez le rapport d’activité 2020
(le rapport 2021 n’est pas disponible…)
II – La pérennité de la SLN est également menacé
« Vers la CESSATION de paiements ? Les finances de la SLN sont au plus bas… », a publié hier le journal Les Nouvelles Calédoniennes, qui annonce l’arrivée à Nouméa du PDG d’ERAMET dès aujourd’hui.
La hausse des coûts des matières premières sur les neuf premiers mois de l’exercice 2022 pourrait lui être fatale ! Un second facteur explique pourquoi la SLN se retrouve dans une situation délicate, les niveaux de production sont trop faibles :
• L’objectif de production de l’usine en 2022 a été revu à la baisse autour de 40.000 tonnes de Ferronickel (au lieu de 60.000 tonnes) ;
• L’objectif d’exportation de minerai de nickel a été revu à la baisse autour de 3.000.000 de tonnes (au lieu de 4.000.000 tonnes).
En septembre, Eramet et l’Etat ont versé à la SLN la dernière tranche disponible de sa ligne de crédit d’un montant de 63 milliards XPF qui avait été octroyé en 2016. Dans le même temps, la SLN s’est placée sous mandat ad hoc (procédure amiable et confidentielle) afin de mener des discussions avec toutes les parties prenantes pour trouver des solutions pérennes à ses problèmes structurels…
La prochaine étape pourrait être le plan de sauvegarde des emplois. Le message de la direction de l’entreprise est clair : « seule une réduction drastique des coûts et une remobilisation des équipes autour de l’efficacité et de la productivité permettra de sauver la SLN. »
Télécharger la communiqué de la SLN
III – La situation financière d’Enercal est critique
La Nouvelle-Calédonie face au défi de la crise énergétiques. Devant l’envolée des cours du charbon liée à la guerre en Ukraine, le système électrique calédonien s’avère en péril.
80 % de l’électricité produite en Nouvelle-Calédonie provient de combustibles fossiles importés et son gestionnaire, Enercal, craint une cessation de paiement. Enercal a fait ses comptes. La société d’économie mixte, dont la Nouvelle-Calédonie est l’actionnaire majoritaire depuis 2008, l’annonçait fin octobre : elle sera en cessation de paiement d’ici la fin de l’année si aucune mesure visant à compenser son déficit n’est prise. « Le prix du charbon a été multiplié par presque cinq, et la crise en Ukraine a également des conséquences qui nous sont défavorables sur le taux de change », a indiqué à l’AFP son directeur général, Jean-Gabriel Faget. « Or, toutes les projections nous montrent que la situation ne va pas s’arranger avant au moins trois ans. »
Dépendance aux énergies fossiles. Sur le moyen et long terme, le gouvernement mise « sur les énergies renouvelables pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles », indique Christopher Gygès.
La Calédonie s’est dotée, pour la période 2016-2022, d’un ambitieux schéma de transition énergétique qui a permis de faire passer la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité de 10 à 23 %. Le pays compte désormais 39 fermes photovoltaïques, produisant 178 Mégawatt/heure (MWh). 25 nouveaux sites de production devraient sortir de terre entre 2023 et 2025. « L’objectif, c’est que l’équivalent de la consommation publique, c’est-à-dire hors secteur métallurgique, soit produit à partir d’énergies renouvelables d’ici à 2030 », ajoute Christopher Gygès.
Somme colossale. Au total, environ 287 milliards CFP d’investissement sont prévus pour le développement des énergies renouvelables. Une somme colossale qui fait débat : présentée aux élus du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, son examen a été reporté par la majorité indépendantiste. Elle a estimé ne pas avoir de visibilité suffisante sur la capacité du territoire à soutenir ces investissements.
Du 1er au 8 décembre prochains : votez FO aux élections professionnelles
Bonne lecture : N’hésitez pas à faire connaître notre édito.
Pensée du jour : « Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volonté. » Alain
Adhésion 2022 : Téléchargez le bulletin d’adhésion et éventuellement le RIB du Snetaa-FO.
Nous joindre : mail, tél. : 79.91.42, WhatsApp, ou Facebook.
Avant-gout des prochains éditos :
Revue de presse du 16 au 23 novembre 2022
Les inégalités sociales se reproduisent à l’école
Burn out – les symptômes d’un épuisement professionnel.
Conseil Consultatif de l’Enseignement : PAF 2023 et calendrier 2024
Retrouver nos précédents éditos :
Novembre 2022
CLR : risque de cessation de paiement ?
Communiqué : la mobilisation ne faiblit pas
Infos pratiques : MAD-NC 2023
Réforme : Protection Sociale Complémentaire
Défense des LP : forte mobilisation
du 8 au 16 novembre 2022
Territoriaux : revalorisation du point d’indice
AP600 : SPECIAL MUTATION
Mutation INTER 2023 : ouverture de SIAM
Enseignants – crise de recrutement
Laïcité : la circulaire Ndiaye est-elle à la hauteur ?
Dystopie : qu’est-ce que c’est ?
Réforme du collège : ouvrir un débat de 50 ans
Accros aux news … Faites la diète !
Indemnité de résidence : affecté dans une COM ?
du 26 octobre au 8 novembre 2022
USA : les républicains en croisade contre l’école
Brown-out : la perte de sens au travail
CNR Education : une légende élyséenne
IFCR : vous changez de résidence ?
Examens session 2022 – calendrier général
Maîtres Auxiliaires : les concours de PLP
Mouvement INTRA – rentrée de février 2023
Force ouvrière défend vos droits et revendique
Octobre 2022
Mensuel du Snetaa-FO – Octobre 2022
Cartographies des instances de dialogue
M. Bloch : quelle réforme de la voie pro ?
du 19 au 26 octobre 2022
Listes électorales : résultats du tirage au sort
L’empathie : une qualité innée mais sélective
Maîtres auxiliaires : bilan des promotions
LP Attiti : bilan du COPIL du 24 octobre
Maîtres Auxiliaires : bilan des promotions
Projet : récréations surveillées par les profs
Grève générale dans l’éducation
Innover relève de la recherche
Communiqué de l’intersyndicale voie pro
du 12 au 19 octobre 2022
Mutations : mouvement inter 2023
Maitres Auxiliaires : promouvables 2021-22
Mettons un terme au silence de P. Ndiaye
Lettre ouverte du SNETAA aux PLP
Très forte mobilisation pour défendre les LP
AP n°599 : spécial grève
ORS : suivi des élèves en PFMP
Ceux qui partent : « l’école est finie »
Actes sexistes : la lutte est difficile
du 5 au 12 octobre 2022
Vie des idées : le devoir de vigilance
Apprentissage ou voie pro ?
Bruno Latour : penseur de la crise écologique
France : le poids des diplômes
Libertés syndicales méprisées par le MEN
Vos droits : ORS et journée de solidarité
du 28 septembre au 5 octobre 2022
LP Pétro Attiti : côté pile/face
OCDE : nos salaires toujours à la traîne
LP Auguste Escoffier : côté pile/face
SEP du LPO du Mt Dore : côté pile/face
Voie professionnelle : la force des atypiques
Vos droits : la prime d’attractivité 2022
Septembre 2022
Mensuel du Snetaa-FO – Septembre 2022
Aout 2022
Mensuel du Snetaa-FO – Aout 2022
Vous pouvez nous joindre par mail, téléphone, WhatsApp, Facebook.
Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures. D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes de moins que l’an dernier. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies de toutes les opérations de carrière.
Caisse Locale de Retraite
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière.
Caisse Locale de Retraite
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.