Mal-être au travail : il faut alerter
et se retirer, si nécessaire .
Le Mal-être au travail n’est pas une fatalité ! Il est inacceptable de se faire insulter sur son lieu de travail par des élèves pour qui le mot RESPECT est un concept exogène. La capacité à faire face avec calme aux agressions de toutes formes dans son environnement professionnel finit par s’émousser avec le temps. Les collègues rencontrent de plus en plus souvent des difficultés ou des souffrances psychologiques. Mais, ils n’ont pas toujours le réflexe d’alerter leur employeur, leurs collègues, leur syndicat et la médecine du travail. L’édito du 21 mai permet d’avoir une meilleure connaissance des droits d’alerte et de retrait.
Le premier édito de la semaine commence par une note optimiste. Celui de l’abaissement à 16 ans de l’âge minimal pour se faire vacciner. Se faire vacciner est un droit (une liberté). Or, le contingentement est parfois vécue comme une restriction à une liberté fondamentale : le droit à la santé.
Puis, nous avons attiré l’attention du lecteur sur la montée de la violence scolaire en Calédonie dans et aux abords des établissements. En effet, les mots blessent chaque jour dans les EPENC. La violence verbale et psychologique est souvent l’annonce des violences physiques. Il faut surtout ne pas hésiter à en parler et à user du droit d’alerte et de retrait. Le SNETAA-FO déplore l’absence d’une véritable cellule d’écoute au sein d’une institution qui se devrait d’être bienveillante et exemplaire avec ses personnels.
Enfin, comme chaque semaine nous avons tenté de répondre à certaines questions posées par les lecteurs. Comment se positionne la direction d’un EPENC en cas d’absence d’un professeur en co-intervention ? Comment sont effectués les dédoublements les effectifs de CAP et de bac pro ?
- Un calendrier vaccinal en trompe l’oeil (17 mai)
- Absence d’un prof en co-intervention (18 mai)
- Les mots blessent tous les jours (19 mai)
- Le plan de formation à la laïcité (20 mai)
- Spécial droits d’alerte et de retrait (21 mai)
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Classes dédoublées … en CAP (22 mai)
Les mots blessent tous les jours dans les écoles.
Refusons les paroles sexistes et les faits violents.
1 – Un calendrier vaccinal en trompe l’oeil (17 mai)
Depuis le lundi 17 mai, toute personne âgée de 16 ans ou plus peut se faire vacciner. L’âge minimal a été abaissé en raison principalement d’un « ralentissement dans la prise de rendez-vous.« Mais cet argument inquiétant est assez peu mis en avant. La présentation des causes de l’élargissement de la vaccination a été faite en forme de trompe l’oeil. […]
2 – Absence d’un des profs en Co-intervention (18 mai)
En octobre 2019, Pascal Vivier, Secrétaire Général du SNETAA-FO, a demandé au MEN un positionnement clair en cas d’absence d’un des deux professeurs en co-intervention. Cette question fut en vain réitérée depuis plusieurs fois par le SNETAA-FO. Sur ce sujet le MEN demeure aux abonnés absents. […]
3 – Les mots blessent tous les jours (19 mai)
Les insultes ne sont pas une fatalité. Bâtard, connasse, bourre ta mère, Awa l’ônkilé de zore,… tous ces assemblages de mots grossiers sont en vogue dans les lycées. Il n’y a pas une discussion « animée » dans les espaces scolaires sans l’emploi d’expressions aussi abjectes. Or l’école ne peut tolérer que les élèves usent de telles insultes … “pour se défouler”.
Les élèves abusent d’images sexistes, particulièrement dégradantes de l’image de la femme. Ce fait social et linguistique se manifeste avec la plus grande clarté à l’encontre des personnels de l’éducation. La gent féminine est exposée aux insultes à caractère sexiste ou sexuel. De fait la réaction de l’institution n’est à la hauteur des enjeux. […]
4 – RDP du 12 au 19 mai (20 mai)
Laïcité à l’école : entre Blanquer, les profs et les élèves, le grand malaise. Le MEN consacre ses derniers mois rue de Grenelle à la « réinitialisation du logiciel républicain chez les jeunes générations » […]
Formation des élèves et des profs à la laïcité : JMB annonce un plan de formation à la laïcité (encore un plan…) pour les enseignants dont les grandes lignes sont définies par l’ancien IGEN, Jean-Pierre Obin. Par ailleurs, il veut un référent laïcité dans chaque établissement […]
5 – Spécial droit de retrait (21 mai)
Le droit d’alerte et de retrait en cas de danger grave et imminent est applicable à la Fonction Publique d’État depuis 1995. L’existence d’un danger grave et imminent est une condition d’exercice du droit d’alerte et de retrait. Cette notion doit être précisée autant que possible, car elle est une source évidente de contestation.
Le danger est une menace pour la vie ou la santé du salarié, c’est-à-dire une situation de fait en mesure de provoquer un dommage à l’intégrité physique du travailleur. Ce danger doit être grave, c’est à dire susceptible d’entraîner des conséquences fâcheuses, des suites sérieuses. L’imminence évoque la survenance d’un événement, dans un avenir très proche.
6 – Classes dédoublées en CAP (22 mai)
CAP : le « dédoublement » est obligatoire. Les seuils d’effectifs donne droit aux « dédoublements » en fonction des matières. Les matières suivantes sont concernées à partir du […]
Bac pro : il n’y a pas de seuil de dédoublement des effectifs […] Pour plus de détails, nous vous conseillons de consulter le bulletin d’informations très complet (12 pages) réalisé à ce sujet par le SNETAA National.
Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures.
Mal-être
D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies de toutes les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
Mal-être
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, on peut consulter le compte-rendu.
Mal-être
Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
Mal-être
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Ce qui représente une centaine de demandes. D’ailleurs, le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! En effet, employeur doit protéger la santé des personnels qui sont sous sa responsabilité.