L’obligation vaccinale des enseignants
adoptée par le Gouvernement Mapou.
Silences gênés, petits renoncements : quelques heures après l’adoption par le Gouvernement, l’embarras persiste dans le monde scolaire.
Aujourd’hui, journée noire, a été prise « une décision qui touche profondément le monde éducatif. Beaucoup plus qu’on ne le croit », assure le secrétaire territorial du SNETAA-FO, qui a participé cette année à toutes les commissions et groupes de travail organisés par le Vice-rectorat ou le Gouvernement.
A aucun moment n’ont été évoquées les conditions de la mise en place d’une telle mesure. Il n’y avait aucune urgence en la matière pour justifier l’absence totale de concertation et l’adoption en catimini d’une mesure exorbitante du droit commun.
L’école porteuse du projet éducatif calédonien :
« grande muette ou … grande hypocrite ? »
Devons-nous attendre sans rien dire … le doigt sur la couture du pantalon ?
Le Gouvernement calédonien vient d’étendre l’obligation vaccinale aux emplois et secteurs de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur.
Mais l’arrêté ne précise pas les conditions dans lesquelles les employeurs (Communes, Provinces, Directions diocésaines, UNC, CFA et Vice-rectorat) devront faire appliquer cette obligation dès le 1er de novembre à tous leurs employés.
Les personnes récalcitrantes seront-elles suspendues d’office ? Qui sera chargé d’effectuer les opérations de contrôle de cette obligation vaccinale ? De très nombreuses questions restent à ce jour sans réponse.
Abasourdi par la brutalité de la décision, les réactions publiques se font attendre.
Nous avons cherché les réactions des syndicats de l’enseignement : FSU, SFA, Fédé, USTKE, UNSA … aucun communiqué n’a été diffusé sur leur site.
Voici quelques exemples de réaction « à chaud » des collègues à la décision d’étendre la vaccination obligatoire aux emplois de l’enseignement :
– le suspicieux : la gestionnaire s’est opposée au chef car il souhaite connaître les personnels qui sont non vaccinés…. Est-ce bien légal cette demande ?
– l’impatient : attendre, c’est faire le jeu des décideurs et l’escalade risque de mettre en danger des collègues,… avec des répercussions pour les élèves.
– le révolté : on nous endort,… ce Covid circus ne peut plus continuer. Les tensions montent dans les établissements scolaires. Ces décideurs n’auront de limites que celles qu’on leur donnera !
– le malin : en tant que cadre État, notre statut nous permet-il pas de nous retrancher derrière le fait que notre ministre n’exige pas que les profs soient vaccinés en France, afin de ne pas être soumis à cette « dictature vaccinale » ?
– le pessimiste : ces décisions discriminantes et clivantes vont entraîner des situations financières, morales et professionnelles calamiteuses.
Lettre adressée par le Snetaa-FO au Vice-recteur de la Nouvelle-Calédonie.
Monsieur le Vice-recteur,
la décision que vient de prendre le Gouvernement suscite des réactions parfois très vives des personnels. C’est l’inquiétude qui domine. Certains chefs d’établissement commencent déjà à vouloir s’informer sur le nombre de personnes non vaccinées…
De nombreuses questions sont posées auxquelles il nous est impossible de répondre en l’absence de dialogue social. A cet égard, l’absence de cadre réglementaire préalablement diffusé laisse libre cours aux interprétations les plus diverses.
Dans ces conditions, maintenant que la position du gouvernement est définitivement arrêtée sur les emplois et secteurs soumis à obligation vaccinale, nous souhaiterions connaitre les règles qui seront appliquées dès le 1er novembre aux personnels de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur placés sous votre autorité.
En effet, le cadre général a bien été précisé par la commission permanente du Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Pour autant, l’application de son article 9 (cette disposition ne s’applique pas aux agents publics de l’Etat en Nouvelle-Calédonie) ne va-t-elle pas créer un sentiment d’injustice au sein des agents de droit public ? Pouvons-nous dès maintenant informer nos collègues qu’il y aura un traitement différent en fonction du statut des personnels ?
Respectueuses salutations.
Jean-Louis Guilhem
Secrétaire territorial
SNETAA-FO Nouvelle-Calédonie
Bonne lecture. N’hésitez pas à faire connaître notre lettre quotidienne autour de vous.
Pensée du jour : «Nul besoin d’espérer pour entreprendre, nul besoin de réussir pour persévérer.» (citation attribuée à Guillaume Ier d’Orange-Nassaux)
Retrouver nos précédents éditos :
Par ailleurs, la sélection des candidatures se fait pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures est faite dans une complète opacité.
Obligation vaccinale
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP gèrent les opérations de carrière. Enfin, on consulte le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection se fait dans une complète opacité.
Obligation vaccinale
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP gèrent les opérations de carrière. Enfin, on consulte le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection se fait dans une complète opacité.
Obligation vaccinale
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
Obligation vaccinale
Tout d’abord, le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! En effet, tout employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des personnels sous sa responsabilité