Vers un déconfinement sous condition et une reprise progressive des cours.
Ouverture prochaine des établissements scolaires.
Le Président du gouvernement et le Haut-commissaire ont tenu un point presse jeudi dernier pour exposer les modalités mises en œuvre à dès cette semaine pour gérer la crise sanitaire. La question de la poursuite du confinement a été au cœur de cette intervention.
Concernant l’enseignement, et pour tenir compte de cette actualité, Mme Isabelle Champmoreau, Vice-présidente du gouvernement, a rencontré les syndicats ce matin à l’auditorium de la province Sud, afin de présenter la démarche retenue pour répondre à la crise sanitaire.
Elle a présenté à cette occasion un diaporama sur les mesures applicables aux personnels et aux élèves dès l’ouverture des écoles.
Consultez le diaporama
Covid-19 : mesures pour les écoles, collèges et lycées.
Modalités pratiques : continuité pédagogique et protocole sanitaire.
Un environnement sanitaire toujours dégradé.
Pourquoi avoir prolongé de 15 jours le confinement ?
Parce que les conditions sanitaires sont encore bien dégradées sur le Territoire, comme le montrent ces trois taux :
– d’incidence (cumulé glissant sur 7 jours) : actuellement en deçà de 600 (pour 100 000 habitants), alors qu’il est monté jusqu’à 1.200 à la mi-septembre ;
– de vaccination : 56,66% (153K) ont reçu une première dose et 36,34% (98K) ont reçu les deux doses (% de la population totale). Ce qui donne respectivement 66% et 42,5% (% de la population vaccinable) ;
– d’occupation des lits en réanimation : oscille de jour en jour de 80 à 95% (60 lits). Pour éviter de franchir ce seuil de saturation les soignants ont dû pousser les murs pour accueillir de nouveaux patients.
La question de la poursuite du confinement est donc maintenant tranchée depuis jeudi. Le couvre-feu et le confinement strict sont prolongés d’une semaine (du 4 au 11 octobre). La semaine suivante le confinement sera adapté (du 11 au 18 octobre). Le confinement de la population pourra donc être assoupli, mais sous certaines conditions. Ainsi, on passera d’un confinement « strict« à un confinement « adapté. »
Le Président Mapou a reconnu hier sur NC La 1ère qu’il faudrait que ces trois indicateurs s’améliorent. « Il faudrait que le taux d’incidence tombe sous les 200 cas pour 100 000 habitants sur sept jours, que le taux de vaccination approche les 85% de la population vaccinable et que la pression sur les hôpitaux baisse de 20 à 40 lits occupés en réanimation. »
Annonces prochaines en matière de pass sanitaire et d’ouverture des frontières.
Un décret a rendu le pass sanitaire applicable en Calédonie. Afin d’accélérer le rythme des vaccinations et d’arriver avant la fin de l’année à une immunité collective le gouvernement prévoit l’instauration du pass sanitaire.« Ce pass ne sera pas exigé dans les établissements scolaires.
Ce pass permettrait d’encourager les personnes non vaccinées à l’envisager. En contrepartie, il permettrait l’ouverture rapide de nombreux lieux où il peut y avoir des risques de transmission, tels que les restaurants et/ou les salles de sport. Pour les mêmes raisons, le nombre de professions soumises à l’obligation vaccinale pourrait être revu à la hausse. »
Par ailleurs, l’ouverture prochaine des frontières est annoncée comme une conséquence indirecte de l’adoption du pass sanitaire en Calédonie.
Protocole sanitaire à l’école : modalités pratiques.
Mme Isabelle Champmoreau, a commenté durant une heure la version finalisée d’un diaporama explicatif. Il présente des « mesures différenciées de freinage du variant Delta » applicables aux personnels et aux élèves pour la fin de l’année scolaire 2021.
Consultez le diaporama
Les mesures annoncées doivent permettre aux établissements d’éviter le brassage des élèves et ainsi de ne pas devenir des clusters.
Les établissements du secondaire ouvre le mardi 12 octobre et ceux du primaire le lundi suivant. Les établissements du secondaire auront chacun un protocole sanitaire propre. Alors que les écoles devront respecter un protocole commun.
Le port du masque et la demi-jauge seront le plus souvent la règle (transport en commun, salle de classe, internat, cantine, etc …).
Pour des raisons sanitaires, ou du fait de la distanciation sociale, les accès à certains espaces ou à certaines salles, comme les vestiaires ou les piscines, seront fermés.
Des tests salivaires seront proposés et réalisés sur les publics « sensibles », à savoir, les internes et les élèves de moins de 12 ans (« non vaccinables »). Dans l’enseignement primaire, les tests seront remis le vendredi et réalisés chaque dimanche par les parents. Ils seront réalisés chaque semaine dans les internats par le personnels infirmier. Enfin, ces tests peuvent également être réalisés sur les personnels volontaires.
Continuité pédagogique et examens :
bienveillance et équité sont les maîtres-mots.
Les enjeux de l’ouverture scolaire à la mi-octobre sont triples :
conserver la confiance des populations, faire fonctionner l’institution en mode dégradé et permettre la délivrance des diplômes nationaux (… « avec une exigence de qualité »).
La reprise des cours sera progressive. Tous les élèves ne vont pas reprendre les cours en présentiel en même temps, en particulier dans les grosses structures. En outre, chaque établissement aura toute liberté d’adapter la jauge en fonction du taux de présence des élèves.
Une volonté d’anticiper au mieux toutes les situations : « souplesse et adaptabilité. »
Toutes les épreuves d’examen (CCF ou épreuves ponctuelles) qui n’auront pu être réalisées seront soumis au contrôle du corps d’inspection chargé de proposer des modes d’évaluation alternatifs. Les épreuves seront adaptées sous la forme du contrôle continue à chaque fois que cela sera possible.
Une réponse individuelle et bienveillante sera à chaque fois apportée pour faire respecter l’équité entre les élèves.
« Aucun élève ne doit être pénalisé par la perturbation de la scolarité et des examens provoquée par l’épidémie de Covid. »
FAQ : réponse aux questions fréquentes.
- Que risque l’enseignant (ou l’élève) qui refuserait de respecter l’obligation vaccinale ? Réponse : « … rien. L’obligation doit être le bon outil qui doit être utilisé au bon moment » (traduire par : « pour l’instant ce n’est qu’une incitation forte »)
- Que répondre aux parents qui, par principe de précaution, demandent que tous les personnels de l’enseignement soient vaccinés ? Réponse : « Les écoles ne sont pas des hôpitaux. Le niveau de sécurité sanitaire ne peut pas être mis au même niveau. Il en est d’ailleurs ainsi pour tous les services publics (police, justice, douanes etc…). »
- Que font les enseignants dont les enfants (- de 12 ans) doivent rester confinés ? Réponse : « Ils devront faire comme les personnels des autres secteurs d’activité. Ils utiliseront les ASA … dans la limite de la réglementation. »
- Comment s’adapter à un enseignement mixte (distanciel et présentiel), sans que cela ne se traduise par un doublement de l’activité de l’enseignant ? Réponse : « l’enseignement mixte doit simplement permettre de … maintenir les acquis. »
Questions plus spécifiques à la voie pro.
- Il y a des formations en milieu professionnel impossibles à mettre œuvre (soit du fait de la suspension de l’activité de l’entreprise, soit du fait de l’obligation vaccinale exigée à tous les personnels). Que prévoit le vice-rectorat quand le « stage » est manifestement impossible ? Réponse : « Il faut prendre l’attache de l’inspecteur concerné car les réponses ne peuvent être données qu’au cas par cas. »
- En ayant décidé que chaque EPENC aura un protocole sanitaire qui lui est propre, il apparait que le vice-rectorat applique l’adage « small is beautiful ». Pour autant, nous rappelons que le cadre sanitaire général est fixé par la DTASS. A cet égard, quel protocole cette direction a prévu pour les ateliers des LP ? Réponse : « Les ateliers devront fonctionner en appliquant des conditions sanitaires identiques à celles qui sont exigées en milieu professionnel. »
- Et lorsqu’il n’est pas possible de respecter (pour des raisons financières ou matérielles) les règles sanitaires imposées par la DTASS aux entreprises … quelle règle doit-on appliquer ? Réponse : « Il faut prendre l’attache de la DASS et de l’inspecteur concerné car les réponses ne peuvent être données qu’au cas par cas. »
- Des CHS existent dans chaque établissement de la voie professionnelle. De fait, aucun CHS n’a été consulté lors de la période de confinement pour donner un avis sur les conditions de réouverture... Pourquoi ? Réponse : aucune réponse.
Bonne lecture. N’hésitez pas à faire connaître notre lettre quotidienne autour de vous.
Retrouver nos précédents éditos :
Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures.
D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes de moins que l’an dernier. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies de toutes les opérations de carrière.
04/10/2021
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
04/10/2021
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures.Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu.
04/10/2021
Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
04/10/2021
Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures.Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP.
04/10/2021
Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité. Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière.
04/10/2021
Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
04/10/2021
Tout d’abord, le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! En effet, tout employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des personnels sous sa responsabilité