Faut-il avoir peur des neurosciences ?

Faut-il avoir peur des neurosciences


juin-juillet 2021

Faut-il vraiment en avoir peur ?

Même si elles s’insèrent dans un cadre général discutable, certaines orientations du ministre français de l’éducation Jean-Michel Blanquer ne sont pas de mauvais aloi. Plutôt que rejeter les sciences cognitives parce que le ministre s’en réclame, il conviendrait d’en tirer parti pour nourrir un projet démocratique.


Le système d’enseignement français se porte mal.

Certes, depuis 1985 le taux de bacheliers est passé de 35 à 80 % d’une classe d’âge. Mais paradoxalement, dans le même temps, le niveau des élèves, mesuré à la sortie du primaire ou du collège, n’a cessé de se dégrader.

Selon le service d’études du ministère, à l’entrée en sixième, les performances en calcul des bons élèves de 2017 atteignaient celles des élèves moyens de 1987 ; alors que la proportion d’élèves faisant plus de quinze fautes à la même dictée est passée de 25 à 60 %, la compréhension d’un texte écrit étant corrélée à près de 60 % aux capacités orthographiques.

Bien que plus marquée pour les milieux populaires, la baisse concerne tous les élèves dans tous les milieux sociaux, au point que l’on peut désormais parler d’une véritable « tolérance à l’ignorance », sans doute souvent malheureuse, de la part de l’institution. Les inégalités scolaires, déjà considérables, se sont encore creusées 


Un réexamen de notre système éducatif s’impose.

Pour les tenants d’une école démocratique, s’en tenir à l’objectif d’un retour aux temps supposés heureux de l’« avant Blanquer » — l’actuel ministre de l’éducation, honni par une partie du monde enseignant — aurait quelque chose de dérisoire.

Notre façon de former les jeunes générations appelle un réexamen d’ensemble de notre système éducatif afin d’élever considérablement la qualité des apprentissages scolaires pour la masse de la population.

Nous n’avons pas besoin d’une mystifiante égalité des chances, mais d’une véritable sécurité sociale de l’appropriation des savoirs et de la culture. L’avenir démocratique de nos sociétés, leur avenir tout court, en dépend. Tentons d’évaluer, dans cette visée, la politique du gouvernement.


La démolition de l’école publique est en cours.

D’évidence, M. Blanquer liquide l’enseignement professionnel, en réduisant les enseignements généraux et en promouvant l’apprentissage précoce en entreprise. 

En introduisant au lycée un système de modules optionnels et un bac à contrôle continu, il exacerbe la concurrence entre élèves et établissements au seul profit des bons lycées et des « héritiers ».

Avec la collaboration de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Mme Emmanuelle Vidal, JMB limite l’accès à l’université et accentue le contrôle sur la recherche.

À tous les niveaux du système éducatif, il transforme les responsables d’établissements en chefs d’entreprise en charge du recrutement et du management des enseignants. Bref, la démolition de l’école publique est en cours.


Bonne lecture, merci de votre fidélité, et n’hésitez pas à faire connaître notre lettre quotidienne autour de vous.


 

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Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures.

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D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes de moins que l’an dernier. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies de toutes les opérations de carrière.

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Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs,  les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.

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Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures.

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Tout d’abord, le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! En effet, tout employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des personnels sous sa responsabilité.

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