Rumeurs et réseaux sociaux
« Le vaccin de la grippe est-il efficace contre le covid-19 ? »
La prolifération des « faits alternatifs », des rumeurs, des fake news, des bobards purs et simples est devenue une préoccupation pour bien des spécialistes en sciences politiques et en communication. Elle déstabilise nos démocraties en hystérisant nos débats. Faisant ainsi le jeu des puissances qui se livrent, contre la démocratie, à une véritable guerre idéologique. Nous savons pertinemment à présent le rôle joué par les réseaux sociaux dans cette épidémie.
Fausses nouvelles
et théories du complot
« Pour prendre la pleine mesure du virus de la désinformation, il nous faut reconsidérer l’innocence de l’hôte. Il est facile de se voir soi-même comme victimes des tromperies d’acteurs maléfiques. Il est également tentant de penser qu’être trompé est quelque chose qui ne peut arriver qu’aux autres, aux masses insuffisamment éduquées. » Elitsa Dermendzhiyska
Le niveau d’éducation est de peu d’effet dans le domaine des croyances. « Il est des idées d’une telle absurdité que seuls des intellectuels peuvent y croire » disait George Orwell. Le rôle décisif semble celui joué par les appartenances. Nos motivations sont bien souvent dictées par ce que nous percevons comme étant notre identité. De fait, nous évaluons spontanément les informations que nous recevons en fonction de notre proximité socio-idéologique avec leur source.
Le poids des croyances
En réalité, nos croyances visent principalement à nous identifier aux groupes auxquels nous estimons appartenir. Exemple, cette expérience menée par Geoffrey Cohen à Yale. Il présente à un groupe de sujets se reconnaissant comme « de gauche » un projet gouvernemental de formation continue. Le groupe se déclare très favorable. Il précise alors que le Parti démocrate est hostile au projet : 71 % des membres du groupe découvrent alors des motifs de s’y opposer…
« Le problème de la post-vérité, ce n’est pas une tache sur le miroir, le problème, c’est que le miroir est une fenêtre ouverte sur une réalité alternative. » Stephan Lewandowski
Croire à l’existence de complots, ou à des médicaments miracles qui seraient – on se demande bien pourquoi – interdits aux médecins du monde entier en lutte contre une épidémie, c’est se vanter de défier les valeurs des élites, à savoir l’éducation, les preuves factuelles, l’expertise.
(Podcast de France culture du 22 avril 2021)
Faits alternatifs : pourquoi notre cerveau est-il pris en défaut ?
Les nouveaux canaux d’information numériques ont offert visibilité et influence à toute sorte d’illuminés, de faux savants, d’agitateurs et de fanatiques. Sans compter les trolls professionnels dont on ne sait pas toujours qui les agite. Mais à qui s’adresser pour tenter de comprendre comment ça marche et comment on peut y remédier ? Réponse d’Elitsa Dermendzhiyska : aux spécialistes en psychologie sociale. Et pour une étude, publiée par le site Aeon, elle en a interviewé plusieurs à ce sujet.
Ces gens-là travaillent de plus en plus souvent en se livrant à des tests sur des groupes de personnes. Car c’est le meilleur moyen d’étudier comment se forment et comment circulent les informations. Ainsi, un test classique consiste à distribuer à un groupe de personnes une série d’informations concernant le récit d’un incendie fictif. Au début, on les informe qu’il existait, sur les lieux un placard où auraient pu être entreposés des seaux de peinture et des bonbonnes de gaz. On leur dit aussi que l’incendie a provoqué une épaisse fumée noire. Vers la fin, une nouvelle information leur indique que, selon les pompiers, le placard en question était vide. Pourtant, l’avis du groupe est formel : selon 90 % de ses participants, la cause est entendue : ce sont les bonbonnes et les seaux de peinture qui sont responsables de l’incendie. Même si le placard était vide.
L’esprit s’accroche facilement à une erreur …
Conclusion : l’esprit s’accroche à une erreur, lorsque celle-ci s’est installée dès le début de l’histoire. Même si la suite comporte une évidente contradiction. Les psychologues appellent ça « l’effet d’influence continue« .
L’information de départ, même contredite, continue d’influencer notre raisonnement. Si un mythe cadre bien avec « la logique des évènements » telle que notre cerveau l’a construite, il est très difficile de l’en déloger. « Un autre facteur de résistance d’une fausse information à la correction, est la répétition » poursuit Elitsa Dermendzhiyska. À force d’avoir été répétée, une idée acquiert une crédibilité. Et elle s’incruste. Or plus quelque chose nous semble familier, plus nous avons tendance à le croire. C’est l’effet de réitération appelé encore « effet de vérité illusoire« .
(Podcast de France culture du 22 avril 2021)
Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures.
reprise
D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes de moins que l’an dernier. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies de toutes les opérations de carrière.
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Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.
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Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures. Ce qui représente une centaine de demandes de m
Le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! Tout employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des personnels qui sont sous sa responsabilité.