La réalité de l’école inclusive.

L’école inclusive entre idéalisme et réalité

L’école inclusive vise à « assurer une scolarisation de qualité pour tous les élèves de la maternelle au lycée par la prise en compte de leurs singularités et de leurs besoins éducatifs particuliers« . Il s’agit avant tout de « favoriser le bien-être de chacun« , de favoriser les apprentissages de tous. L’éducation inclusive « permet de mettre en œuvre une stratégie de déségrégation scolaire« .

Tel sont les éléments de langage du Ministère de l’Education Nationale. Mais, une fois encore, il est permis de constater que « les nobles idées ne suffisent pas« . En effet, les gens de terrain témoignent des réalités de l’école inclusive au regard des prescriptions officielles. Ils soulignent tous l’écart abyssal entre le prescrit et le réel, la souffrance des élèves et des enseignants piégés dans une relation scolaire inadaptée et pas préparée. Il faut rétablir la vérité et poser une analyse qui appelle à une autre politique éducative, dans le primaire comme dans le secondaire. Mais à très court-terme, l’analyse doit d’abord se faire au niveau de chaque établissement.


Il y a un discours officiel sur l’école inclusive.

Mais quelle est vraiment la situation réelle ?

Le problème de l’école, du collège et du lycée inclusifs c’est que les enseignants sont peu expérimentés et formés avec des « élèves à besoins particuliers ». Or les besoins de ces élèves sont très larges.

Les établissements d’enseignement dits inclusifs ne concernent pas que les enfants handicapés, mais aussi les élèves en difficulté scolaire ou en difficulté sociale. Ca peut être aussi des élèves trop lents par rapport à des programmes qui sont les mêmes pour tous. Les programmes ne sont pas différenciés en France à la différence de l’Italie.

Tout cela est difficile à gérer pour des enseignants peu formés et des accompagnants eux aussi peu formés et au statut précaire le tout dans des classes surchargées. En Italie on a des classes à 20 élèves avec des enseignants spécialisés formés durant deux années qui suivent un enfant. Les moyens sont sans commune mesure avec ceux qui sont attribués en France. On voudrait arriver à une inclusion scolaire identique à celle qui existe en Italie mais sans mettre les moyens nécessaires.


Un écart abyssal entre les prescriptions et la réalité de la classe.

On inscrit en LP et en SEGPA des élèves à besoins particuliers sans savoir si un accompagnateur sera là. Un dispositif est (parfois) mis en place mais souvent la logistique ne suit pas. Les enseignants se trouvent souvent devant des élèves ingérables, par exemple des élèves violents. J’en ai connu beaucoup qui restaient toute la journée dans le bureau du directeur de la SEGPA. Ca peut être des élèves handicapés mais aussi des élèves en échec scolaire qui supportent mal la situation. On parle beaucoup d’école inclusive mais que fait-on pour ces élèves sinon les mettre à part ? Le ministre dit aux enseignants qu’ils doivent échanger avec les professionnels de santé (y compris des psys). Mais quand on les voit ils donnent peu ou pas d’informations … du fait du secret professionnel. Encore une fois on doit faire appel au système D !


Pourtant en France il y a des moyens ? On parle de 129 000 emplois.

Ce sont surtout des emplois d’AESH qui sont précaires. Les AESH sont peu formés et se retrouvent avec la mise en place des PIAL, avec plusieurs enfants. C’est ingérable pour eux. Comme ils sont précieux pour gérer les élèves indisciplinés ils vont plutôt vers ces élèves aux dépens des autres.


A t-on atteint la limite de l’inclusion scolaire ? Non !

On ne l’a pas encore atteint. D’ailleurs, sans moyens spécifiques supplémentaires on aurait plutôt tendance à s’en éloigner. Les pouvoirs publics veulent supprimer les établissements spécialisés et inclure presque tous les enfants dans les classes, quelle que soit leur problématique, mais sans donner les moyens nécessaires. Absurde !

Le système scolaire est-il pleinement inclusif quand dans la même classe de CAP il y a plus de la moitié des d’élèves qui ont des besoins particuliers ? Le principe, la volonté de déségrégation scolaire (des élèves handicapés, ou en difficulté scolaire ou sociale) sont-ils vraiment atteints ? Non, bien évidemment !

Que fait-on pour ces élèves en fin de troisième, sinon de les orienter vers un CAP ? Or ces classes sont surchargées et disposent rarement d’enseignant spécialisé ou d’AESH. De fait, on demande aux PLP de travailler seul et d’appliquer une pédagogie différenciée à une classe de 30 élèves. Mais cette mission est impossible ! NON, les nobles idées ne suffisent pas ! L’enfer (des élèves et des enseignants) est souvent pavé de bonnes intentions.


Que faudrait-il faire ? … Le contraire de ce qui est fait !

Et ne rien attendre à très court-terme du Ministère.

Travailler sur l’élaboration concertée et la mise en oeuvre d’une politique, d’une stratégie, de plans ambitieux et réalistes. Et pour cela s’appuyer sur l’intelligence des acteurs de terrain, sur le partage d’expériences (notamment menées à l’étranger) et les échanges avec les chercheurs. Mais pour cela, il faudrait faire taire les soi-disant experts du 110 Rue de Grenelle et du 139 Rue de Bercy …

A court-terme, soyons pragmatiques. N’attendons rien d’une éventuelle réforme qui viendrait d’en haut. Les initiatives ne peuvent venir que des acteurs, pas des experts ! Il faut vivre avec ses propres convictions. Chacun, à son niveau, nous devons prendre conscience de notre capacité d’action individuelle et collective au niveau de chaque établissement. Le SNETAA-FO vous accompagnera dans cette démarche.

« Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. »

A cet égard, il est bon de rappeler que la laïcité n’est pas une opinion ; c’est la liberté d’en avoir une. C’est une volonté politique rassurante qui doit se traduire en actes. De facto, le pronostic et la thérapeutique mis en œuvre par les institutions n’ont pas été à la hauteur du problème posé. Oui, l’indigénisme radical occupe le terrain perdu par la République. A cet égard, il est bon de rappeler que la laïcité n’est pas une opinion ; c’est la liberté d’en avoir une. C’est une volonté politique rassurante qui doit se traduire en actes. De facto, le pronostic et la thérapeutique mis en œuvre par les institutions n’ont pas été à la hauteur du problème posé. Oui, l’indigénisme radical occupe le terrain perdu par la République.

école inclusive

Par ailleurs, le VR fait la sélection dans l’opacité. Enfin, le nombre de candidats diminue. De fait, le nombre de demandes chute. Tout d’abord, la crise explique ce phénomène. Par contre, le Vice-recteur ne veut pas déroger à la LTFP. Enfin, le VR fait la sélection dans l’opacité. Par ailleurs, l’opacité de la sélection est la règle. Enfin, le nombre de candidats diminue. De fait, le nombre de demandes chute. Tout d’abord, la crise explique ce fait. Par contre, le Vice-recteur ne veut pas déroger à la LTFP. Enfin, le VR fait la sélection dans l’opacité.

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Au-delà de votre bien-être, les conditions de votre séjour et votre mode de vie auront un impact direct sur vos relations interpersonnelles. Vivre à la calédonienne c’est accepter d’apprendre et de respecter de nombreux codes, tout en étant conscients d’être perçu par son entourage parfois comme un Joinville ou un cinq-cinq, et le plus souvent, comme un expat, un non-calédonien. Une différence qui essentialise.

La vérité ne se donne pas à nous sans faire l’effort de la chercher. Cela fait longtemps qu’au Snetaa nous avons abandonné l’idée d’être dans le vrai ou d’avoir raison. Nous nous efforçons de chercher la vérité et nous tentons de nous en approcher. Nous ne prétendons pas la détenir, ce qui ne nous empêche pas d’avoir de fermes convictions…

 

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