L’OCDE met la voie pro à l’honneur.
Tout d’abord, l’OCDE vient de constater que l‘enseignement professionnel, la voie pro, a été « touché durement » par la crise sanitaire.
Pour le démontrer cette organisation a choisi de mettre à l’honneur les programmes de formation professionnelle. (i.e. : « Regards sur l’éducation », édition 2020).
D’ailleurs, sans distinction claire, en ce qui concerne la France, entre enseignement et formation. Ou, également, entre apprentissage et lycée professionnel.
A cet égard, lors de sa présentation, Angel Gurria, le secrétaire général a fait l’éloge des « héros invisibles » de la lutte contre la Covid qui en sont issus (…) .
Enfin, il a insisté sur la nécessité de « valoriser ces formations » alors que « les jeunes adultes sont aujourd’hui moins susceptibles de suivre une filière professionnelle (…) que ne l’étaient leurs parents » et que les perspectives d’évolution de carrière sont plus faibles. (…) il est important que les programmes s’adaptent et dotent les élèves des compétences nécessaires à la société de demain. »
Cela passe par la possibilité pour ces jeunes de poursuivre leurs études. (…) la lutte contre l’échec dans l’enseignement supérieur suppose de « renforcer les exigences académiques ». Mais également de « ne pas laisser tomber les compétences générales (calcul, lecture, écriture) ». Et enfin de « faciliter les transitions entre formation et marché du travail » et de « faciliter le recrutement de professionnels au sein du corps enseignant.
Angel Gurria met toutefois en garde. « Il y a 12 ans, tout le monde voulait être allemand. Depuis, chacun s’est rendu compte que le système éducatif allemand fonctionnait dans un contexte culturel spécifique, avec une décentralisation très importante et un large consensus syndicats, entreprises, gouvernement ». (…)
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