La cancel culture arrive.

C’est l’histoire de petits lynchages ordinaires


La cancel culture arrive en France.

« C’est l’histoire de petits lynchages ordinaires, qui finissent par envahir notre intimité, assigner nos identités, et censurer nos échanges démocratiques. Une peste de la sensibilité. Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d’une cause, exige, menace, et fait plier. » (extrait de « Génération offensée » de Caroline Fourest, Edition Grasset, Février 2020)

Au Canada, une enseignante vient d’être sanctionnée pour avoir donné à étudier un poème de … Jacques Prévert. (Cf. ci-dessous)

Aux États-Unis, la chasse aux sorcière traque les menus asiatiques dans les cantines et l’enseignement des grandes œuvres classiques, jugées choquantes, de Flaubert à Dostoïevski. Des étudiants s’offusquent à la moindre contradiction, qu’ils considèrent comme des micros-agression, au point d’exiger des safe space. Espaces où l’on apprend à fuir l’altérité et le débat.

Or refuser le débat qui offense ou qui trouble, c’est amputer la liberté de tous.

Avant qu’une idéologie archaïsante fasse main basse sur ce qui reste de bon sens, il est temps de réagir !


La police de la culture tourne à la police de la pensée.

Le procès en offense s’est ainsi répandu de façon fulgurante. L’appropriation culturelle est le nouveau blasphème qui ne connaît qu’une religion : celle des origines. Selon l’origine géographique ou sociale, selon le genre et la couleur de peau, selon son histoire personnelle, la parole est confisquée.

Une intimidation qui va jusqu’à la suppression d’aides à la création et au renvoi de professeurs. La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d’interdire par la force des expositions ou des pièces de théâtre…

Ces faits sociaux posent la question de la socialisation à laquelle chacun est contraint, et de l’altération de la notion d’altérité. En deux mots, c’est l’apologie de l’intolérance.


Un exemple de cancel culture outre-Atlantique

Nous sommes le 25 février dernier, et cela se passe dans une classe (virtuelle) du Toronto District School Board. Nadine Couvreux, une enseignante d’expérience, tient une rencontre dans le cadre de son cours d’immersion en langue française donné à des élèves de 16 ans. C’est un moment consacré à la poésie.

L’enseignante distribue (virtuellement) deux textes à étudier : un poème de L.S. Senghor et un autre de Prévert intitulé « Pour toi mon amour. »

Le voici : Je suis allé au marché aux oiseaux Et j’ai acheté des oiseaux Pour toi Mon amour / Je suis allé au marché aux fleurs Et j’ai acheté des fleurs Pour toi, Mon amour / Je suis allé au marché à la ferraille Et j’ai acheté des chaînes Pour toi mon amour / Et puis je suis allé au marché aux esclaves Et je t’ai cherchée Mais je ne t’ai pas trouvée, Mon amour.

Une personne de la classe demande quand ce texte a été écrit et s’il fait partie du matériel pédagogique de la commission scolaire ou a plutôt été choisi par l’enseignante. Le cours se termine.

Le soir, son directeur appelle Mme Couvreux chez elle pour l’informer… qu’on parlera d’elle au téléjournal !

À la chaîne City News, on rapporte en effet la grande nouvelle : une élève révèle qu’on enseigne un texte raciste et qui fait référence à l’esclavage, comme le prouve d’ailleurs le texte de Prévert qui apparaît à l’écran, traduit en anglais. On donne la parole à l’élève, invisible et voix modifiée, qui dit avoir été profondément offensée.

Mme Couvreux sera suspendue durant quelques semaines, puis rencontrée sur Zoom par un comité qui lui infligera une sanction disciplinaire. La lettre qu’on lui envoie ensuite précise que si de tels événements devaient se reproduire, elle pourrait même être congédiée.

L’appropriation culturelle est devenue un blasphème.


Bonne lecture, merci de votre fidélité, et n’hésitez pas à faire connaître notre lettre quotidienne autour de vous.


 

snetaa.org

Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite pour la première fois dans l’opacité. Enfin, sur l’ensemble des opérations de mutation on constate une chute des candidatures.

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D’ailleurs, cela représente une centaine de demandes de moins que l’an dernier. Tout d’abord, le phénomène s’explique par la crise sanitaire. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs, les CAP sont dessaisies de toutes les opérations de carrière.

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Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par ailleurs,  les CAP ne gèrent plus les opérations de carrière. Enfin, on peut consulter le compte-rendu. Par contre, le Vice-recteur ne déroge à la LTFP. Par ailleurs, la sélection des candidatures est faite dans une complète opacité.

cancel culture

Enfin, sur les opérations de mutation nous constatons une chute des candidatures.

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Tout d’abord, le premier droit des personnels est le respect par l’employeur de ses obligations réglementaires ! En effet, tout employeur doit assurer la sécurité et protéger la santé des personnels sous sa responsabilité.

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