Réforme : suppression du BEP
Réforme : le décret n° 2020-1277 du 20 octobre 2020 porte sur la suppression programmée du BEP dans moins d’un an.
Ce décret supprime l’obligation pour les candidats au Bac Pro de présenter un diplôme de niveau 3.
En outre, il rééquilibre la part de contrôle de formation et la part de contrôle ponctuel en bac pro. Il introduit une évaluation portant sur la réalisation d’un chef-d’œuvre comptant pour la délivrance du diplôme.
Enfin, durant la session 2021, il réserve ce diplôme aux candidats éligibles à la forme dite « progressive » de l’examen. Ils sont autorisés à répartir les épreuves sur plusieurs sessions et qui bénéficient déjà de notes ou d’unités obtenues dans le cadre de la validation des acquis de l’expérience. […]
Pour consulter lire la suite de LA REVUE DE PRESSE du SNETAA-FO, cliquez ICI
La réforme de la formation des professeurs compromet l’avenir.
Cette réforme se met en œuvre en catimini.
Le projet de Jean-Michel Blanquer est de remplacer une formation suspectée d’être trop théorique par une formation plus pratique.
A cette fin, les concours d’accès au professorat ne sont plus placés à la fin de la première année du master MEEF mais à la fin de la seconde.
Pendant celle-ci, les étudiants devront réaliser un tiers-temps d’enseignement afin de mieux appréhender les exigences du métier.
Une telle réforme aboutit, pour une grande part, à revenir à la réforme Darcos de 2008, supprimée par la loi Peillon de 2013.
La finalité pédagogique avancée par le ministre : une formation plus concrète. Mais elle occulte l’objectif de réduction du nombre de fonctionnaires et la limitation des dépenses publiques.
Lire la suite de l’article de Pierre Merle dans l’expresso du 22 octobre
Mais il faut encore dissiper, auprès de ceux pour qui la question demeure hypersensible, cette confusion entre ancrage confessionnel et savoir. Il n’y a la