Formation : Laïcité & Liberté.
Formation : Après l’attentat des pistes de réponse pour l’école.
Mieux former les enseignants, donner aux élèves une culture laïque du fait religieux, ne plus réserver l’enseignement moral et civique aux seuls professeurs d’histoire-géographie : après l’horreur, les premières propositions d’amélioration de l’enseignement de la laïcité émergent.
« Nous avons fait beaucoup de choses [sur la laïcité], l’actualité montre qu’il faut faire toujours plus, nous verrons comment on peut les améliorer », affirmait samedi le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, après la décapitation de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie au collège du Bois d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). L’enseignant avait montré des caricatures de Mahomet à sa classe.
Comment enseigner la laïcité en 2020 ?
Comment l’Education nationale peut-elle aider les professeurs à enseigner la laïcité et la liberté d’expression, face à des contestations, d’élèves ou de parents ? […]
Le ministre de l’Education nationale entend s’inspirer d’une note du Conseil des sages de la laïcité sur la culture laïque du fait religieux, qu’il vient de recevoir. Les élèves travailleraient sur les systèmes de croyance, non pas en ajoutant des heures aux programmes actuels mais au travers de grands thèmes en littérature, en philosophie ou en anglais. L’enseignement moral et civique ne serait donc pas uniquement traité par les professeurs d’histoire-géographie. […]
Les profs se sentent peu soutenus…
Le plus difficile sera, pour les enseignants, de se sentir suffisamment soutenus en cas de difficulté. « On laisse les professeurs se démerder face à des situations épouvantables », déplore l’ex-conseiller de François Hollande, Christophe Prochasson, dans « Mediapart ». Les équipes « valeurs de la République » des rectorats ont pourtant été conçues pour leur venir en aide. Encore faut-il qu’elles aient suffisamment de moyens pour intervenir « à la première incartade », insiste Franck Collard. « J’ai voulu que ça change, mais je ne dis pas que [les anciennes pratiques] ont complètement disparu », a admis, dimanche, Jean-Michel Blanquer.
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